Éditer un article pour le web

Voici quelques astuces pour éditer un article pour le web. J’ai bien dit «éditer». Interdiction de se servir de ces trucs et astuces comme excuse pour ne pas écrire.

Si ce que l’on écrit répond à un besoin du lecteur, un style clair, concis et une mise en forme optimisée pour la lecture peuvent assurer une communication efficace en cassant les schémas de lecture rapide en F.

Aidez les lect·eur∙rice·s à atteindre leurs buts

On surfe rarement sur le web au hasard. Il convient donc de bien réfléchir aux tâches que la personne qui lit souhaite accomplir. Gardez en mémoire son but (ainsi que les autres choses que vous connaissez de votre audience) en écrivant et en éditant votre article.

Fixez un objectif à votre article

Vous aussi avez un but en publiant votre article: qu’il s’agisse de convaincre cette personne que vous êtes un∙e expert·e, vendre un produit, récolter des dons. Clarifiez bien vos propres buts et la manière dont votre article doit vous aider à les atteindre. Faites en sorte que votre article soit en accord avec votre stratégie de contenu globale si vous en avez une.

Vous pouvez peut-être définir un objectif chiffré et mesurable en vous servant, par exemple, des objectifs dans Google Analytics. Cela vous aidera à savoir si votre article est efficace.

Utilisez les mêmes mots que vos lect·eur∙rices

Les lect·eur∙rice∙s utilisent des mots précis pour désigner les choses et les concepts. Assurez-vous d’utiliser les mêmes pour mieux communiquer avec elleux. Le référencement naturel (SEO) de votre article sera meilleur. La pertinence de votre article sera plus évidente pour votre audience. Et, enfin, la compréhension sera plus fluide.

Limitez-vous à une seule idée par paragraphe

Faites des paragraphes courts et bien structurés: argument, explication, exemple. Si c’est trop long, vous pouvez donner à l’exemple son propre paragraphe.

Soyez concis

Supprimez autant de mots que possible sans porter atteinte au sens du texte. Cela rendra les textes simples à lire et plus facile à traduire.

Structurez votre article avec des inter-titres

Une structure claire avec des inter-titres permet aux lect·eur∙rice∙s de trouver directement la section la plus pertinente pour répondre à leurs besoins. Lorsqu’ils sont faits correctement avec des balises HTML <h2>, <h3> et <h4>, les inter-titres aident au référencement naturel (SEO) en permettant aux moteurs de recherche d’indexer les sujets dont parle chaque section.

Illustrez votre article avec des images pertinentes

Les illustrations attirent l’attention des lect·eur∙rice∙s, offrent des informations et créent des espaces de pauses visuelles dans le texte. Pour illustrer vos articles, vous pouvez prendre des images libres de droit gratuites, en acheter sur des sites marchands, mettre vos propres photos ou encore les créer avec des outils tels que Canva ou Venngage.

Utilisez la voix active et positive

Éviter la voix passive et les négations rend la compréhension plus simple et la lecture plus agréable. Par exemple, remplacez «La chaise n’a pas été utilisée par Pierre» par «Pierre ne s’est pas assis sur la chaise». Si possible, supprimez la négation en disant «Pierre s’est assis par terre».

Utilisez des liens sortants

En plus de pointer vers des infos utiles, les yeux des lect·eur∙rice∙s utilisent les liens comme ancrage en scannant le texte à la recherche d’informations pertinentes.

Mettez en gras les mots importants

Tout comme les liens, les mots en gras sont aussi des ancrages qui facilitent la recherche d’informations précises aux yeux des lect·eur∙rices et pour les moteurs de recherche.

Faites en sorte que votre texte soit compréhensible hors-contexte et sans mise en forme

Les mises en page changent en fonction du contexte et au fil du temps. Les refontes de sites ont lieu tous les 5 ans en moyenne. Par ailleurs, le mode de lecture sans distraction des navigateurs réduit les pages web à leur plus simple expression. De plus, des services comme Pocket et Instapaper rendent disponibles vos textes sans leur mise en forme. En évitant, par exemple, des mentions comme «ci-dessous / ci-dessus», etc. vous rendez vos textes plus pérennes.

Appel à l’action

Si votre texte essaie de pousser vos lect·eur∙rice∙s à une action comme un abonnement à une liste d’e-mail, un achat, un don, ou simplement un partage sur les réseaux sociaux, soyez clairs et explicites sur ce que vous attendez d’elleux.

En faisant attention à ce quelques points, votre article devrait être bien lisible et atteindre ses objectifs. Si vous pensez que ces conseils peuvent être utiles à d’autres, pensez à partager cet article sur vos réseaux sociaux.

Un bon profil LinkedIn en peu de temps

Votre profil LinkedIn est votre représentant professionnel en ligne. Pendant les recherches d’emploi, avant les réunions et à fortiori avant les élections, les gens peuvent vous y chercher. Lorsqu’ils ont besoin de quelque chose et qu’ils doivent parler à quelqu’un de leur réseau, ils y effectuent une recherche également. Il est donc très important qu’il soit au top.

Votre photo

Partagez une photo professionnelle. Pour avoir un bon profil LinkedIn, il est recommandé de mettre en ligne une photo professionnelle et de la rendre visible à tous les utilisateurs dans vos paramètres de confidentialité. Plus d’informations sur la photo de profil parfaite.

Titre et résumé

Rédigez un titre et un résumé. Votre titre doit indiquer aux gens ce que vous pouvez faire pour eux. Pensez aux mots qu’ils utiliseraient pour vous chercher dans la barre de recherche. Par défaut, votre titre est votre fonction et l’entreprise pour laquelle vous travaillez. Vous trouverez quelques exemples de titres efficaces dans cet article de blog.

Quant à votre résumé, il est axé sur ce que vous pouvez faire pour les gens. Et il inclut la raison pour laquelle vous faites ce que vous faites.

L’adresse de votre profil LinkedIn

Personnalisez l’adresse publique de votre profil LinkedIn. Vous trouverez cette option dans le coin supérieur droit de votre propre profil. Si votre nom n’est pas assez unique, vous pouvez substituer certains caractères à leur équivalent en leet (Ce convertisseur leet est très utile aussi). Vous pouvez également ajouter « pro » à la fin de l’adresse de votre profil.

Bannière et fond

Personnalisez votre bannière et votre image de fond. Si vous êtes candidat.e à une élection locale, vous pouvez utiliser des images qui rappellent votre commune ou qui glorifient le service public. Vous pouvez vous procurer des images libres de droits sur Wikimedia. Faites toujours attention à la licence des images que vous trouvez en ligne. N’utilisez que des images qui sont réutilisables pour vos besoins.

Vos compétences

Triez vos compétences. Pendant une longue période, n’importe qui pouvait ajouter des compétences à votre profil, même pour plaisanter. C’est pourquoi il est utile d’aller dans la section « Compétences et mentions » de votre profil (vers la fin) et de les élaguer. Gardez celles que vous voulez et jetez les autres.

Si vous devez ajouter des compétences, les annonces d’emploi listent souvent les compétences nécessaires pour faire le travail. En postulant, vous pouvez ajouter ces compétences à votre liste si elles n’y apparaissent pas encore.

Vos paramètres de confidentialité

Passez en revue vos paramètres de confidentialité. Régulièrement. Vous les trouverez sous « Moi » > « Paramètres et vie privée ». Dans les paramètres de confidentialité, désactivez la publication des modifications de profil. Elles se trouvent sous la rubrique « Partager les changements d’emploi, de formation et les anniversaires de travail à partir du profil ». Par défaut, votre réseau est averti chaque fois que vous modifiez les détails de votre profil. Lorsque vous travaillez sur votre profil, il est préférable de désactiver cette fonction.

Décidez comment protéger votre adresse électronique. Dans les paramètres de confidentialité, vous pouvez choisir de révéler votre adresse électronique publiquement ou à vos connexions. Vous pouvez également décider si votre adresse doit apparaître dans les exportations de vos contacts LinkedIn. Le fait de la rendre invisible empêchera les gens de télécharger leur liste de contacts et de vous ajouter à des listes de diffusion sans votre consentement. Vous pouvez également utiliser des balises intelligentes telles que prénom.nom+linkedin@domain.tld et vous serez en mesure de retrouver les personnes qui ont fait un usage abusif de votre adresse LinkedIn.

Visibilité des connexions. Vous pouvez cacher votre liste de connexions aux personnes si, par exemple, vous vendez à des personnes qui sont en concurrence. Dans les paramètres de confidentialité, vous trouverez cette option sous le titre « Qui peut voir vos connexions ».

Applications tierces. Soyez très attentif aux applications tierces auxquelles vous donnez accès. Il est utile de se rendre de temps en temps sur la page dédiée et de supprimer celles dont vous n’avez plus besoin. Vous trouverez cela dans les paramètres du compte dans la section « Partenaires et services », sous le titre « Services autorisés ».

Votre réseau

Suivez les leaders du secteur. Suivez les leaders du secteur et les auteurs de livres que vous ne voulez ou ne pouvez pas demander à être ajoutés à votre réseau. La fonction de suivi est souvent cachée dans le menu déroulant « plus… ». Ils seront également une source de contenus à partager.

Demandez des recommandations. Faites attention à la réciprocité des recommandations. Cela nuit à la confiance que les gens leur accordent en voyant tous les mêmes personnes dans les onglets « reçu » et « donné ».

Ajoutez des personnes à votre réseau. Vous devez décider si vous voulez accepter ou non des connexions que vous n’avez jamais rencontrées. C’est à vous de décider. Si vous n’êtes pas sûr, commencez par envoyer des demandes à des personnes que vous connaissez : amis, famille, collègues, clients, prospects. Allez sur leur profil et appuyez sur le bouton « Connexion » à partir de là et profitez-en pour ajouter un message personnalisé – toujours. L’introduction parfaite est toujours « salutation – présentation – raison du contact – demande ou action », ce qui est magnifiquement illustré par la citation du film « The Princess Bride » : « Bonjour, je m’appelle Inigo Montoya ; tu as tué mon père, prépare-toi à mourir ! »

Utilisez LinkedIn

Après avoir suivi ces quelques conseils de base, il ne vous reste plus qu’à utiliser le service avec régularité pour commencer à voir des résultats.

Publiez un court « post » et expérimentez le ciblage des mises à jour.

Explorez / Commentez / Aimez pour interagir avec les gens et susciter leur curiosité.

Partagez / Partagez avec des personnes spécifiques via des messages dans le but sous-jacent d’aider vos contacts à mieux faire leur travail.

Refaire mon site internet

Au fil du temps, un site internet peut se retrouver négligé, ne plus être à jour, ou simplement devenir inefficace à cause de changements dans votre offre, votre stratégie ou celles de vos concurrents. Refaire son site internet ne veut pas forcément dire recommencer à zéro. Parfois, lui prêter une attention nouvelle et faire quelques travaux peut suffire.

Pourquoi refaire mon site internet?

Qu’on soit salarié, indépendant ou responsable d’une structure (association ou entreprise), un site internet adéquat rend des services précieux. 

La nature de ces services et la forme exacte de votre site internet dépend de vos objectifs et de votre stratégie digitale. D’une manière très générale, votre site doit donner des informations, faire ressentir des émotions et pousser les gens à effectuer une action (acheter un produit, faire appel à vos services, faire un don, signer une pétition, voter…).

Le site internet reste au cœur de nos dispositifs de communication en ligne. Alors que d’autres entreprise contrôlent nos profils médias sociaux, nous contrôlons nos sites internet de bout en bout. Et bien qu’il devienne de plus en plus compliqué et cher de faire venir les gens sur votre site, il reste indispensable d’en avoir un. C’est même parce qu’il est difficile de faire venir les gens dessus que votre site internet doit absolument faire bonne impression aux personnes qui le visitent.

Au premier abord, un site internet fonctionnel semblera peut-être inutile aux salariés. En réalité, c’est tout aussi important. Nous sommes de plus en plus souvent amenés à changer d’emploi. Devoir faire la preuve de ses compétences encore et encore est difficile (et ennuyeux). Avoir un site internet personnel bien présenté est un bon moyen de montrer l’étendue de ses compétences. Et un site internet personnel offre une protection face à la possible disparition de vos profils de médias sociaux ou aux changements qu’imposent les entreprises qui les administrent.

Dois-je repartir de zéro?

Vous avez certainement investi beaucoup de temps dans votre site. Si vous refaites votre site internet à partir de zéro, une grande partie de vos efforts sera perdue. Dans la plupart des cas, des interventions régulières et soutenues pourront graduellement améliorer la situation. Seuls quelques cas de figure très rares justifient d’effacer tout le site.

Les moyennes et grandes entreprises font périodiquement des travaux très lourds sur leurs sites internet. Ces cycles de refonte existent principalement dans les organisations qui font appel à des prestataires externes de façon ponctuelle. Ces projets de refonte sont limités dans le temps. Cette limite permet d’anticiper les coûts et de limiter les risques. Ces caractéristiques les rendent notamment plus simple à justifier auprès de la hiérarchie et moins risqués. Une fois terminés, ils sont amortis quelques années avant d’être répétés.

Sans avoir les mêmes moyens, recommencer votre site internet à zéro tous les 5 ans limitera forcément votre progression. Pour un individu ou une petite structure, des améliorations régulières offrent un meilleur rendement et permettent d’aller plus loin.

Examen du site internet

Avant de décider de la marche à suivre, un examen minutieux du site sur le plan technique et sur le plan du contenu s’impose. Vous vous poserez, entre autres, les questions suivantes:

  • Le logiciel de gestion de contenu (CMS) est-il mis à jour régulièrement?
  • Le site est-il suffisamment rapide et consultable sur un téléphone?
  • Quels sont vos objectifs pour ce site?
  • Le contenu répond-t-il aux attentes des visiteurs et à vos propres objectifs? Si non, que faudrait-il pour que ce soit le cas?
  • Combien de temps / d’attention et combien de budget pouvez-vous consacrer à ce site?

Si vous décidez finalement de repartir de zéro, procédez avec prudence. Arrangez-vous pour que ce soit la dernière fois en montant un site internet efficace, simple et facile à faire évoluer quand vos objectifs changeront.

Comment refaire mon site internet?

Avant de lancer le moindre chantier, faites une sauvegarde complète des fichiers et de la base de donnée de votre site.

Les solutions de publication comme WordPress sont plutôt simples à utiliser de nos jours. Par ailleurs, la documentation pour ces solutions est souvent abondante. Et les prestataires qualifiés sont nombreux. Dans mon expérience, les problèmes se situent plus souvent au niveau du contenu.

Avec des objectifs clairs, après un examen du site internet existant, lorsque vous connaissez les ressources à votre disposition, vous pouvez créer un plan d’action et définir des priorités.

Par exemple, l’idéal serait de faire le ménage dans les anciennes pages et d’en écrire de nouvelles qui servent les objectifs. Cependant, il est malheureusement probable que vous ne puissiez pas faire les deux en même temps.

Dans la plupart des cas, et à moins que le contenu existant soit très dommageable, la priorité sera d’ajouter des articles pertinents et récents.

A terme, chaque ancienne page sera, mise à jour ou retirée du site. En attendant, vous pouvez les ignorer ou les dé-référencer. C’est-à-dire demander aux moteurs de recherche de ne plus les afficher dans les résultats.

Refaire son site internet est une succession d’arbitrages de ce genre. Faites les améliorations que vous pouvez vous permettre et qui vous rapprochent de vos objectifs, les unes après les autres, de façon régulière. Et s’il vous faut un accompagnement, n’hésitez pas à me contacter. Je me ferais un plaisir de vous aider.

Kick and Ban

Yesterday, a Twitter employee made the account of Donald Trump disappear for 11 minutes. Twitter’s reaction showed the world how fucked up the company still remains. The incident and their response was a welcome moment of respite in a very long and strenuous nightmare.

Of course, if Twitter’s community rules were anything more than cosmetic, he would’ve been kicked and banned long ago. Threatening nuclear annihilation on an entire nation, for example, is definitely against the rules. We’ve known for a long time that rules don’t apply evenly on Twitter. Bots, literal nazis, white supremacists and harassers benefit from their lax application everyday.

Another funny way they trampled their own policies was when they acknowledged it, as Sarah Jeong remarked.

No doubt, they are flattered that the President of the US uses the platform so actively to keep in touch with his supporters, threaten his enemies in clear violation of their terms of service and pass the time during his bouts of insomnia.

The incident also points to something very peculiar and concerning. Twitter, like all the centralized hegemonic platforms of the day, can’t decide what it wants to be.

The fact that social media platforms are amorphous and yet incredibly impactful allows their managers to take themselves seriously in the worst possible ways. Twitter exec’s free speech and growth above-all approach doomed the platform to become a toxic wasteway. They should’ve listened when Ariel Waldman brought attention to the escalating harassment on Twitter in 2008. But they weren’t interested in sound community and product management and design — apparently. These things seem trivial when you’re busy re-engineering a new free-speech utopia and raking-in cash in the process.

They completely lost their minds during the Arab spring. People using their products on Tahrir Square in 2011 and the credit that the media gave them inflated their egos. It cemented their belief that giving everyone a voice unfettered by social conventions or fear of consequences was a politically powerful thing and, in their Silicon Valley arrogance, they didn’t pause to think; they soldiered on. Charlie Warzel’s infamous Buzzfeed piece about Twitter’s abuse problem shows this beautifully.

How nothing of what happened in between 2011 and last year’s US election didn’t make them change course is beyond me. It is now clear that, at least, some measure of Russian meddling was involved in the election through social media. Silicon Valley companies, under scrutiny from US Congress and the threat of losing the public’s trust forever, are forced into introspective journeys. Whether it’s for show or earnestly is still unclear. Articles that come out these days are concerning. It appears Twitter, for example, was so obsessed with growth that it slowed down the spam team on purpose and allowed Russian and Ukrainian bots to remain on the platform. Ah!

Our 11 minutes of freedom from Donald Trump’s Twitter and how the company chose to respond shows Twitter hasn’t learned a thing. Is the world going to crumble if the President can’t tweet about nuclear war and/or TV ratings in the Palace at 4am?

It won’t. He and his ilk should be banned. The ideas of free-speech without consequences and growth at all cost should be uprooted from the Valley. Plain and simple. Bots, nazis, white supremacists and harassers should be kicked and banned with full force — IP addresses, device fingerprinting, the technical abilities exist if engineers get on the case.

In the early days of the internet, etiquette was important and you could be banned from IRC channels, forums… for offences that today would be considered mild. It would sting, you would learn how to behave and move to other IRC servers or forums. Decentralization allowed that.

Now Facebook, Twitter and LinkedIn see themselves as all-encompassing platforms. But they aren’t the internet and they shouldn’t strive to be. Banning these bad actors is not such a big deal and it is the right thing to do. I know a bot…

Photo credit: Detail from « Mule Kicking » by Eadward Muybridge, 1887

Facebook Ads are getting too expensive: letʼs diversify traffic sources

Facebook is getting ready to squeeze harder on the udders of its advertisers. Facebook tests changes to the News feed that make organic reach fall. Under this new plan, access to people’s main News feed will be reserved for friends, family and paying advertisers. Other publications will be relegated to the « Explore » feature which is a gallery of horrors.

Facebook: a major source of traffic

For many organizations, Facebook is the main source of traffic to websites. And the pressure has been building in the last few years. Every year, to maintain the same reach, campaigns have to grow longer and / or more expensive. As the pressure builds slowly, these organisations usually respond by incrementally raising their Facebook Ad budget to maintain results.

If the test is generalized, everyone will be subject to the same mounting pressure. Not only product and service companies but also media outlets, communities, and individual artists. The Oatmeal explains it beautifully in this post.

Whether this big squeeze happens worldwide or not, let this scare be a warning. Facebook will keep squeezing harder. Stop upping your Facebook budget and divert some of this money to other channels. Right now.

Other social media companies also limit free outgoing traffic

Facebook aren’t the only ones squeezing either. Rumors about LinkedIn and changes to their Groups feature are plausible. The real problem is that nobody knows what’s happening. We’re all subject to the whims of these big companies because we let them come between our audiences and us. It was really convenient for a while but it’s time to rethink this.

This problem is not only about our employers’ or clients’ ad money either. The undue centralization of our online services has ugly political implications. The web was meant to be a solid peer-to-peer network but our over-reliance on centralized services made it susceptible to corruption by bad actors. Facebook’s test worries independent press outlets and could further damage democracy. Big ad buys and botnets were used to pass Brexit and get Donald Trump elected.

We can’t turn back time and go back to 100% RSS and self-hosted blogs. But we should diversify and de-centralize whenever possible. Resist.

Mastodon, décentralisation et pluralité pour le vivre ensemble

Mastodon est un nouveau réseau social fédéré. Les différentes installations de Mastodon (aussi appelée « instances ») sont sur différents serveurs et sont gérées par des personnes ou des organisations différentes. Les utilisateurs créent des comptes sur des instances publiques. Ils peuvent suivre des utilisateurs (comme sur Twitter) qu’ils soient sur la même instance ou sur d’autres.  Je n’entrerai pas dans des détails techniques ici.

Le but de ce billet est de montrer l’intérêt social d’une telle décentralisation. Pour le côté pratique, j’ai mis des liens utiles pour vous y mettre à la fin du billet…

Un réseau social fédéré permet, entre autre, des innovations de gestion. L’outil technologique est une chose; les règles du vivre ensemble et les conventions sociales qui s’y appliquent en sont une autre. C’est ce dont nous parlerons ici. Un grand nombre d’instances gérées par un grand nombre d’entités différentes, aux formes juridiques différentes et hébergées dans des pays différents. Cela va permettre, par exemple, une diversité bienvenue dans les politiques de modération, la gestion des conflits et du harcèlement. Cette diversité peut donner lieu à ce que d’aucun appellerait le chaos. Habiter ces espaces multiples risque d’être un peu plus difficile. Il faudra se renseigner sur les instances dans lesquelles on s’installe et faire des choix éclairés (et mettre en place des outils d’import/export permettant de changer d’avis facilement).

Les réseaux sociaux centralisés cachent un monde de complexité. Leur centralisation les oblige à chercher des solutions globales et homogènes à des problèmes sociaux qui ne le sont pas. Les règles de modération de Twitter et Facebook ainsi que les problèmes qu’elles posent sont le reflet de la société états-unienne, des idées de leurs employés et de leurs cadres. Forcément.

Les biais dans l’organisation d’un espace de parole sont inévitables. C’est pour cela que ces espaces de parole doivent rester multiples. On doit pouvoir choisir librement en fonction de ses propres valeurs dans quels espaces on veut discuter. Or les réseaux sociaux centralisés monopolisent l’attention et concentrent le pouvoir.  Ils cherchent à se donner l’apparence de l’objectivité et de l’équité en cachant le travail humain mal rémunéré de modérateurs derrière un voile algorithmique (digital labor) et en promouvant le mythe de l’objectivité des algorithmes. Mais ce paravent est trop petit pour cacher les enjeux, les luttes intestines au sein des entreprises qui gèrent les réseaux et l’impossibilité de l’équité totale dans la modération.

La polémique sur les ventes privées d’arme à feu sur Facebook en mai dernier nous donne des exemples de toutes ces difficultés. D’abord, les nouvelles règles ne pouvaient pas être appliquées de la même façon à tous les cas reportés. Les utilisateurs reportant les ventes d’armes se sont retrouvés eux-mêmes empêchés d’utiliser le réseau social lorsque leurs signalements étaient jugés non-pertinents. Chuck Rossi alors « director of engineering » chez Facebook, s’est publiquement exprimé contre la nouvelle politique restrictive de son employeur et a fédéré des administrateurs de groupes supprimés afin de les aider à reprendre leurs activités.

Le contrôle des armes est une question de société centrale aux États-Unis. Ce n’est de loin pas la seule. Un autre exemple probant est la représentation de l’allaitement. Des représentations d’allaitement ont souvent été supprimées et leurs auteures bannies de Facebook comme en témoignent de nombreux articles: le cas d’une mère nourrissant l’enfant d’une femme hospitalisée et le cas d’une administratrice de groupe sur l’allaitement. Cette question dépasse largement le cadre états-unien et touche bien sûr tout l’Occident. La réponse qu’y apporte Facebook en disant que les tétons ne doivent pas apparaître pour rendre une photographie acceptable est absurde. surtout si elle doit s’appliquer au monde entier. Un système décentralisé permet d’en expérimenter d’autres en fonction des cultures et des sensibilités de chacun Qu’une réponse moins mauvaise s’impose sur les autres avec le temps ou pas, la pluralité des réponses permettra aux utilisateurs de faire des choix. La pluralité est une fin en soi dans ce contexte.

Pour Twitter, une grande partie des réticences à agir contre les problèmes de harcèlement vient de perspectives radicales concernant la liberté d’expression et des dysfonctionnements de l’entreprise comme le montrait BuzzFeed. Cet article a été considéré « à charge » mais il montre bien les idées et les conflits menant à l’immobilisme relatif de la firme.

Les fondateurs de Twitter (qui ont eu un rôle dans la création de Blogger et d’autres services à l’impact culturel immense) semblent vouloir voir la liberté d’expression dans un sens très large et très permissif. Si la liberté d’expression est un principe nous protégeant de nos gouvernements. Elle n’inclut pas le droit à une plate-forme pour diffuser des propos. Elle est encore moins un bouclier protégeant les personnes qui s’expriment des conséquences de leurs prises de parole. Bien sûr, les idées radicales ayant cours dans l’entreprise Twitter se heurtent aux cadres légaux dans de nombreux pays et posent des problèmes pratiques. Longtemps, il semble que l’organisation ai cherché à remplacer un radicalisme par un autre. Voyant qu’il n’existait pas de solution parfaite que l’on peut parfaitement appliquer à tous, l’entreprise a de la peine à lancer des initiatives. Depuis la publication de l’article par BuzzFeed, des améliorations comme le filtre de qualité et la possibilité de cacher les comptes sans photo de profil ont été introduites. Pourtant, le harcèlement organisé et semi-automatisé visant à faire taire et écarter certaines parties de la population de l’espace public est fortement ancré sur Twitter. Je doute que l’organisation puisse régler le problème rapidement.

Là encore, la décentralisation est une solution possible. Elle est, en tout cas, une chance d’expérimenter des solutions différentes à plus petite échelle et loin de l’idéologie de la Silicon Valley. Chaque instance peut développer ses propres règles et sa propre culture du vivre ensemble. Le fait que les utilisateurs de Mastodon (et d’autres réseaux décentralisés) ont le libre choix de leur instance va pousser les administrateurs d’instance à réfléchir sur ces questions et expliciter leurs positions. Nous aurons plus d’échanges de vue et d’opinions et nous avancerons ainsi.

Cela mettra aussi la pression sur les grands réseaux sociaux centralisés. Il n’y a pas besoin d’un exode massif des utilisateurs de Facebook et de Twitter vers des solutions décentralisées. Les changements positifs peuvent se déclencher à partir d’un nombre important mais atteignable d’utilisateurs. Mozilla Firefox a contribué à faire repartir la concurrence et à ré-orienter les efforts des développeurs de navigateurs vers un meilleur support des standards en faisant un accroc (grandissant mais tout d’abord modeste) dans les parts de marché d’Internet Explorer. Pendant longtemps, Internet Explorer et Netscape Navigator se sont fait concurrence en introduisant des balises HTMLs nouvelles et non conformes aux standards du W3C. Netscape a disparu. Après avoir gagné une position dominante avec Internet Explorer, Microsoft a stoppé net son développement.  Et le web s’est trouvé coincé pendant quelques années. Grâce à l’activisme de beaucoup de web designers soucieux de repartir sur de bonnes bases et à l’arrivée de Firefox, respectueux des standards, Microsoft a repris le développement de son navigateur. Les modalités de la concurrence entre les navigateurs sont maintenant le respect des standards pour un web interopérable, les nouvelles fonctionnalités (onglets, navigation privée…), l’accélération de l’affichage des pages et de l’exécution du JavaScript.

Comme promis, des liens pour vous y mettre. Kozlika a déjà sorti un guide de démarrage en Français. Funambuline serait en train de rédiger un mode d’emploi complet en Français (màj 19/04: elle l’a publié!). Encouragez-la à le finir car il deviendra sans nul doute un bel ajout à sa collection de guides de référence. Quant à moi, j’ai créé mon compte sur une instance lettone à majorité francophone quelques minutes avant que ce soit « cool ». Pouet!

Mise à jour 13:34: L’ami Yann Heurtaux apporte une nuance intéressante sur la différence entre réseau fédéré et réseau pleinement décentralisé.

Mise à jour 19/04 6:44: L’amie Funambuline a publié son Mastodon 101 – mode d’emploi.

Should Academics Try Twitter?

Yes. Absolutely. According to this tongue-in-cheek chart. No, but seriously. You absolutely should  — at least — try it.

(Thanks, @amisamileandme for forwarding this chart to me)

At the beginning of August 2016, a Guardian article written by an anonymous PhD student attacked the use of social media for academic work. It was published under the patronising title « I’m a serious academic, not a professional Instagrammer ». It sparked a healthy and very interesting debate on Twitter under the hashtag #SeriousAcademic.

Many academics in various stages of their careers wrote tweets and articles contradicting this article. They mentioned many uses of social media for their work (as well as their social life and entertainment).
One of the most interesting and complete responses I’ve seen came from Jacquelyn Gill, an ice age ecologist at the University of Maine (Thanks, @kevinmarks for bringing it to my attention). Her two-tweet response and the discussions that ensued are worth a read.

Academics with blogs also reacted strongly.
Leigh Sparks (@sparks_stirling) from the Institute for Retail Studies, University of Stirling, offers My Serious Academic Use of Blogs and Twitter. This retail specialist summarizes lessons learned on the usefulness of social media to his career.

Dean Burnett (@garwboy), doctor of neuroscience, comedy writer and stand-up, parodies the original article. Doing so, he offers many links on the problems usage of social media in academia may address with I’m a non-serious academic. I make no apologies for this also on the Guardian platform. Social media provided him with alternative prospects since his field is oversubscribed.

Kevin Gannon (@TheTattooedProf), a history professor at Grand View University in Des Moines, Iowa offers a rebuke to the original article and deconstructs the notion of « serious academic » in I’ve Got a Serious Problem with “Serious Academics”.

Main benefits of a presence on social media for academics put forth by these articles and tweets are:

  • Sharing enthusiasm and supporting each other
  • Adding researchers to your network and create stronger ties which might lead to cooperation opportunities
  • Exchange sources and references which may be useful for research and/or funny.
  • Increase the circulation and readership of your work (books, peer-reviewed articles, blog posts, quotes in the press, etc.)
  • Increase the odds journalists will contact you for stories.
  • Have control of your online image and not depend on your institution’s staff web pages.
  • Using it as a back-channel for conferences and other events to get noticed by participants and organisers.
  • Promoting your field and providing expertise to the general public simply by inhabiting those online spaces and having your exchanges archived. For the Liberal Arts and Humanities, such a presence makes it easier to present our disciplines in a positive light outside of the frame of crisis / being set aside that has been pervasive in the media these last few years.

Social media is only a drag if you try to control too tightly. You have to find and/or define boundaries, yes. However, most academics who report seeing benefits use social media as humans first and foremost because that is how you can connect with people. That’s the charm of social media. Again, don’t take my word for it:

If you do social media like this, you’ll reap benefits and it won’t feel like yet another professional task. Putting on a mask is orders of magnitude more complicated than learn to inhabit those spaces as yourself.

There’s a range of openness, of course. It is a matter of personal style, how visible and likely you feel to attract unwanted attention from racists and misogynists.

One thing is for certain, trying to remain 100% on-brand on social media will exhaust you and make you come across as fake. You should be yourself, inhabit the online public space as best you can and try to be a good online citizen. As long as you let your passion and your expertise shine, you’re on the right track.

Done well, your online presence can be about work, show a bit of yourself and feel genuine while you maintain boundaries that seem clear and healthy to you. Clara Nellist’s Twitter feed is a great example. I follow her because particle physics is cool (and she seems nice). Although we don’t interact directly, her tweets are full of value and the occasional glimpse into her life as a postdoc makes her relatable. Tweets about her travels or some of her outside activities make it easy and fun to connect. For example, learning that she finished the 20 kilomètres de Paris and seeing her proud selfie put a smile on my face.

The more human you are the easier it will be to make genuine connections with other humans. That’s why it’s called social networking.

You can find out all about this approach in Stephanie Booth’s one-hour talk entitled « Be Your Best Offline Self Online« . (She helps people get started and manage their online presence in one-to-one and one-to-many workshops. She’s nice and very knowledgeable. I met her through her blog.)

If you feel motivated to start on social media, I would advise you to start with Twitter: Messages are short, it is public by default, there is very little to misunderstand.

The London School of Economics and Political Science published « Five minutes with Patrick Dunleavy and Chris Gilson: “Blogging is quite simply, one of the most important things that an academic should be doing right now” on their IMPACT blog all the way back in 2012.

They also have a Twitter Guide that may be a bit dated as it is from 2011. More importantly though, they have a list of Twitter users active in the Humanities and Arts for you to follow.

A brief history of social media

Technology might change and forms of communication might shift but, at its heart, social media is based on basic human impulses of sharing. Social media platforms are a space — most often extremely public — set up to share. Sharing interests. Sharing insights. Sharing questions to get answers or more interesting questions. Sharing to make friends and meet collaborators. Sharing to be a good citizen. Sharing to raise one’s profile in a group. Technical ability will always be secondary to social abilities and the beautiful impulse to share.

The internet was always social: even before it had pages to access via web browsers (like Firefox or Internet Explorer). Groups had synchronous communications via chat rooms on IRC servers and asynchronous communications via newsgroups on Usenet.
Web pages to access via browsers and interconnected with hyperlinks date back to Christmas 1990 (only!) when Sir Tim Berners-Lee, a British computer scientist working for CERN near Geneva in Switzerland, invented the web. His invention spread over the whole internet during the first half of the 1990s.

Not long after, the first blogs started appearing. « Blog » is the contraction of the words « web » and « log ». These publications are defined by their format: a series of entries in ante-chronological order. They were varied in their styles, tone and lengths. Early bloggers chronicled their discoveries on the still relatively young world wide web, they shared insights about their interests, some were diarists or journalists… People started pouring their passions in this format.

In the early days, blogging required knowledge of code and web servers. In 1999, easier to use services such as LiveJournal and Blogger.com launched. Using these services, running a blog got easier. In the following years, there was an explosion in the number of blogs. By 2004, blogs became mainstream.

Most bloggers are read by few people. Social media is, among other things, characterized by smaller readership / viewership. Mass circulation and audience metrics aren’t the point. As you may know, mass media and their pretences of objectivity are recent (and crumbling) historical phenomena. Early in the eighteenth century, opinionated publications like The Spectator (1711) and Tatler (1709) circulated in small numbers and flourished. People read and debated them in coffee shops. They wrote and published in agreement or disagreement. Vigorous debate and fecund struggles shook the public square. In many respects, early social media was a return to these days. Bloggers knew each other and published articles in reaction to other articles frequently.

In 1999, Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, and David Weinberger wrote the Cluetrain Manifesto. The Manifesto is a series of 95 theses insisting that the web enables global conversations between people in which the polished/cold language of organisations feel foreign. It says organisations will have to adjust and join these conversations with a genuine human voice or risk becoming irrelevant.

What the Cluetrain Manifesto observed and prophesied did happen. Online conversations influence people in big decisions such as choosing a university and a degree; or for whom to vote in elections; as well as in purchasing decisions such as choosing a refrigerator. We are more suspicious than ever when we face messages in traditional one-way channels. We base purchasing decisions more on our peers’ recommendations and on online searches.

Although blogging remains a great way to disseminate longer forms of writing, the quicker and more spontaneous sharing started happening more and more on the various social media sites which have emerged. Let us resume our little historical overview.

Social networks as we know them today with interconnected user profiles started in the late 1990s. We could go through the evolution of Friendster, the rise of MySpace, etc. It would stoke my nostalgia but it would not give you much value. If the subject interests you, there are many resources out there. Any history that I might offer would also centre around the US and/or Europe. In other regions of the world, other social networks held dominion. Suffice it to say there were many options and rapid evolution.

The most popular ones today — around here — are Twitter, Facebook, Instagram, and LinkedIn.  That’s where the party happens and everyone meets.

  • Facebook is 1.71 billion monthly active users (June 30, 2016) and 14,495 employees (June 2016)
  • Twitter is 313 million active users (June 2016) and 3,860 (June 2016)
  • LinkedIn is 106 million active users (March 2016) and 9,732 employees (March 2016). Figures come from Wikipedia.

Cutting corners on social media management

I’ve been a part-time social media manager for a long time now. Other responsibilities and tasks have always made it hard to focus on the social media side of things. This is far from ideal. The stakes are high, opportunities to embarrass yourself and your organisation are plenty. There are opportunities to be seized and risks to be mitigated on social media platforms. To reap benefits, you have to engage. Yet, lots of managers throw social media responsibilities on people — often young people because they’re hip — as just another task in their job description.

Black Widow saying "I don't see how that's a party"

If you’re a manager, DON’T DO THAT.

If you’ve been tasked with starting social media campaigns with little prior experience and an already full plate, there are corners you can cut and methods you can use. Remember, however, that corner-cutting always comes at a cost. As a beginner, you won’t be good right away. You should manage expectations.

Chances are, your organisation is going to social media because they want to acquire traffic. Temptations are strong to dive head first in a paid campaign and get results on the spot. You should never start with paid advertising on social media. It would be best to establish a strategy and a baseline presence. That way, you may gather a following that will be an asset for future efforts too.

Be honest and strategise

Be very honest with yourself about the time and attention you can devote to them. Open only channels you can sustain and nourish. Think hard about what you have to contribute and what your audience wants.

What will you publish, for whom, and where? These questions are the most important. Answers depend entirely on what you’re selling and your unique constraints. No shortcuts there.

Start by listening. Research your topics, find what you can provide, find people’s pain points. This will help you determine what to publish. Once you start on social media, never stop listening and adapting. Monitor answers, comments, messages and answer them.
Before you do any kind of paid advertising, publish non-self-promotion updates/links. You should be able to publish helpful or entertaining things at regular intervals. Paid campaigns can help you build a following. It will be more effective if there’s valuable content on your profiles. People will follow your profiles in larger numbers if you have a track record of enjoyable and useful content.

Listening tools

Since you’re time-constrained and/or busy, you won’t be able to gather information actively. You’ll have to rely on tools to monitor the conversation online and find links to share with your audiences.
Large organisations circulate press reviews. You should subscribe. It will give you an idea of the conversation around your organisation and, perhaps, give you links to share.

Google Alerts remains one of my most prized tools. Set up one or several of these. Relevant Google results will pour into your e-mail account. Use straight quotes and the operators AND and OR. Like so…

Google Alerts Screenshot showing the use of operators

Be sure to play with the advanced settings (content types, language, …) until you get the best results.

Publishing tools

You should craft updates for each social network individually because each has its own culture and « traditions ». That’s the ideal. You’re time-constrained and/or busy so you may publish links and updates on several social media services at once using Hootsuite. Remain aware that updates tailored to specific networks are best. Make sure your updates work in all their contexts.

Hootsuite also makes it possible to schedule updates. Scheduling is antithetical to genuine conversation which makes it risky. Never do it more than a few days in advance. Social media should remain a conversation. When there are major world events or other ripples through your communities, you’ll have to change your plans.

Remember…

  • Monitor the conversation and events closely.
  • Have a device that can access all your accounts and especially Hootsuite to delete/cancel updates with you at all times.
  • Give a trusted colleague access to the accounts in case of an emergency.

Be ready for the traffic you buy

Acquiring loads of traffic is the dream most organisations chase on social media. Getting hits on a page with incomplete information is a waste. People will turn around and leave in an eye blink the page doesn’t answer their questions. They will leave if they feel mislead, if the page doesn’t load fast enough, if it doesn’t capture their interest…

Problems with your website content can annihilate all your efforts. Best make it good before directing tons of expensive traffic to it.
Work with the people who take care of that website to iron things out.

Ask yourself and them… Once they get on this page, what do you want prospects to do? What is the end goal? You can try to get as many prospects to give you their contact information and have your sales team contact them. You may want prospects to send an application through a form or place an order. Decide on a desirable outcomes and trace the steps that’ll get you there.

You should have the basics of this process (the sales funnel) figured out before launching any campaign. You’ll never get it 100% right. Be ready to keep iterating and adapting forever.

Set up your analytics right

There’s money on the line. For each paid publication or ad, you should estimate how many sales you made, how many prospects decided to contact you, etc. depending on your end goal.

Make sure the site where the traffic from the social network will land has Google Analytics enabled. Your objectives (form completions, post-sales thank you pages…) should be set as goals. Get help from the website’s developer for that. Make sure the data is *actually* collected. Require access to all relevant analytics panels to keep an eye on things.

Google Analytics makes it possible to create unique URLs to differentiate traffic sources. For each paid publication, create a unique URL and you’ll know which paid publication generated the most traffic. It will permit to accurately follow which link was clicked. You can, therefore, compare various versions of your ad and campaigns. Use the URL creation tool from Google Analytics. Everything is explained in the detailed help section.

A word of caution… You will most probably have big discrepancies between numbers from Facebook Ad Manager and from Google Analytics. This may feel weird to you and your bosses. There’s not much you can do about that. Analytics are only indications. Most marketers have to accept this as a fact of life. There are various ways to explain these differences in this Quora thread.

Take your time and let algorithms take theirs.

The more time you have to prepare and execute a campaign, the more bang you’ll get for your buck. On the contrary, the less time you’ll have to invest, the more money it is going to take to get results. With enough sharp thinking in your targeting (the criteria used to select people you want to see your ad) and enough time for the social networks’ algorithms to test and optimise your campaign, clicks, likes, comments or video play will be cheaper.

If you feel overwhelmed by these notions, you understand why this is a job ;). Being a beginner at this stuff and be put in a position in which you have to perform is stressful, I know. Don’t get discouraged though: read articles online, make mistakes and correct them, get help…