Créer et remplir un calendrier éditorial

Un calendrier éditorial est un outil indispensable pour toute personne ou équipe qui désire publier régulièrement. C’est un des documents évolutif les plus importants pour s’assurer de respecter la stratégie de communication et la stratégie de contenu choisie.

Avoir un calendrier éditorial permet…

  • de générer des idées de contenu,
  • d’être sûr de publier régulièrement pour établir une relation de confiance avec les lecteur·rices,
  • de gérer la fréquence avec laquelle on aborde différents thèmes et
  • de respecter les délais prévus.

De plus, lorsque les contenus doivent être validés, le calendrier éditorial permet de savoir en permanence quels contenus traiter en priorité. Les processus de validation restent ainsi toujours sur les rails.

Il existe plusieurs manières de créer et maintenir un calendrier éditorial. On peut le faire :

  • simplement sur papier,
  • dans une solution de calendrier (Calendar by Infomaniak, Google Agenda, Outlook ou autres),
  • dans un tableur (Excel ou autres),
  • dans un outil de gestion de projet (Trello, ClickUp ou autres),
  • ou encore dans un module intégré au système de gestion de contenu.

Chaque solution a des avantages et des inconvénients. Un professionnel expérimenté de la stratégie de contenu veille a choisir la solution adaptée à chaque situation.

Créer votre calendrier éditorial sur papier

Créer un calendrier éditorial sur papier offre une clarté inégalée sur les ressources 💪 et le temps ⌚ à disposition. On avance ainsi plus vite, et le résultat est plus solide.

Pour planifier ma propre présence sur les réseaux, et générer des idées pour mon blog, j’utilise 4 pages d’un carnet A5 tout comme le “futur log” d’un Bullet journal. Chaque page est découpée en 3 sections égales, représentant chacune un mois 📅. Réduire chaque mois à quelques lignes vierges dans un carnet nous oblige à être très réaliste et à ne recopier que les événements et les thèmes vraiment importants. 📝

Si vous travaillez seul, vous pouvez vous contenter d’un calendrier sur papier qui vous servira principalement à générer des idées.

Si vous travaillez avec d’autres personnes, vous aurez besoin d’un calendrier plus détaillé et accessible aux membres de votre équipe. Il contiendra les informations sur :

  • Le titre et l’URL, peut-être un résumé;
  • Le canal de publication;
  • Les personnes responsables de la rédaction, de la relecture, de l’illustration;
  • La date de publication souhaitée;
  • et toutes les autres informations dont vous pourrez avoir besoin pour suivre le projet.

Il existe plusieurs méthodes pour créer un calendrier éditorial. Chaque méthode a des avantages et des inconvénients. Le choix dépendra des contraintes de vos projets éditoriaux et de l’organisation du travail dans votre équipe.

Créer un calendrier éditorial dans Calendar by Infomaniak, Google Calendar ou Outlook

Utiliser un logiciel comme Calendar by Infomaniak, Google Calendar ou Outlook pour gérer un calendrier éditorial peut être une solution. Il s’agit d’un outil déjà intégré à votre façon de travailler au quotidien. Avec ces calendriers, chaque publication est représentée par un événement ou une tâche à la date de publication souhaitée.

Calendrier éditorial dans Google Calendar avec des billets de blog et des publications sur les réseaux sociaux prévues tout au long du mois.
Un calendrier éditorial dans Google Calendar pourrait ressembler à cela.

Vous pouvez inclure le titre de l’article, les étapes à suivre, les responsables, et même des liens vers des documents externes. Malheureusement, vous serez obligé de mettre toutes ces indication pèle-mêles dans la description de l’événement. Les fonctionnalités spécifiques aux processus éditoriaux risquent de rapidement vous manquer. Par exemple, vous ne pourrez pas facilement marquer les différentes étapes du processus de production que traverse chaque contenu de l’idée jusqu’à la publication.

Les logiciels de calendriers sont une solution simple pour organiser un calendrier éditorial pour une équipe réduite et un rythme de publication modeste. Cependant, leur manque de fonctionnalités spécifiques à la gestion éditoriale limite leur efficacité. Si vos besoins dépassent une simple planification des dates, vous devrez combiner ces outils avec des plateformes spécialisées.

Créer un calendrier éditorial avec un tableur

Si vous avez des besoins particuliers et aucun budget, que vous êtes nostalgique ou masochiste, vous pouvez encore créer un calendrier éditorial dans un tableur. Il existe des gabarits gratuits pour transformer Excel, Google Spreadsheet, la solution de tableur d’Infomaniak ou n’importe quelle autre en calendrier éditorial.

Cette solution ne doit être considérée qu’en dernier recours. Elle reste valide mais très rudimentaire. Nous l’utilisions dans des temps très reculés avant l’arrivée des outils plus modernes cités ci-dessous.

Un tableur dans un dossier partagé peut convenir si vous gérez un calendrier éditorial simple avec une petite équipe. Il serait bon que tous vos collègues soient familier·ères de la manipulation de textes dans des tableurs. Le risque de mauvaises manipulation et d’erreurs de synchronisation augmente avec le nombre d’intervenant·es. Pour des projets nécessitant une coordination rapide et sans anicroches, les outils spécialisés offrent des fonctionnalités indispensables. Le choix dépendra de vos besoins spécifiques, de la taille de votre équipe, et de votre budget.

Créer un calendrier éditorial avec Trello

Trello est un outil de gestion de projet performant. Comme il permet de créer des cartes et de les glisser-déposer dans des colonnes, il s’adapte à toute une variété de besoins. L’équipe de Trello a créé un gabarit de calendrier éditorial qui offre une très bonne base pour commencer.

Gabarit de calendrier éditorial pour Trello montrant une carte pour chaque projet de billet pour leur blog. Des colonnes montrent l'état d'avancement de la création de contenu de gauche à droite.
Le gabarit offert par l’équipe de Trello permet de visualiser les différentes étapes de la création d’articles pour leur blog

Cette page explique en détail comment se servir des fonctionnalités de Trello pour mettre en place un calendrier éditorial. Chaque carte est une publication à laquelle sont attachés des champs personnalisés et une liste de points à vérifier (checklist). Chaque colonne est une étape du processus d’édition. Ci-dessus, ils correspondent à recherche, rédaction, édition, création graphique, prêt à être publié et publié.

Si vous lisez l’anglais, vous en apprendrez plus sur l’utilisation du service comme gestionnaire de publication pour des sites importants dans cet article sur le blog de Trello.

Créer un calendrier éditorial avec ClickUp

Vous pouvez aussi utiliser des outils de gestion de projet et de « workflow » généralistes encore plus complets pour maîtriser la création, la publication et la promotion de vos contenus. Il suffit que l’outil dispose d’une vue « Calendrier ». Par exemple, j’ai découvert au cours de l’année passée, l’outil de gestion de projet ClickUp.

Pour commencer à l’utiliser comme gestionnaire éditorial, créez un nouvel espace. Ensuite, définissez les étapes du processus de publication comme autant de statuts attribués à une tâche dans cet espace (par exemple, idée → planification → rédaction → édition → illustration → revue → publication). Ensuite, définissez la vue « Calendrier » comme vue par défaut au sein de cet espace dédié. A partir de là, vous aurez déjà un calendrier éditorial fonctionnel.

Chaque tâche dans cet espace représente un projet de publication : articles de blog, publication sur les réseaux sociaux, newsletter ou vidéo. Dans chaque tâche, vous pourrez définir le titre, la date de publication, les équipiers ou équipières responsables.

Au fur et à mesure que vous apprendrez à vous servir de l’outil, vous pourrez utiliser des gabarits et des champs personnalisés pour préciser les formats, attribuer des catégories ou des canaux à chaque contenu. En fonction de ces données, vous pourrez même définir des automatisations qui vous aideront à gérer les processus de publication.

Enfin, en combinant la vue « Calendrier » avec d’autres vues comme la vue « Tableau », vous pourrez adapter votre calendrier éditorial à toutes les méthodologies de gestion de projet en usage. Pour tirer le meilleur de cet outil, il faut investir un peu de temps pour le plier à vos exigences et utiliser tout son potentiel.

Créer un calendrier éditorial directement dans WordPress

Des outils de gestion de processus de travail éditorial peuvent aussi s’installer directement dans le logiciel de gestion de contenu que vous utilisez. Il en existe, à présent, pour chaque Content Management System (CMS) ou presque. Bien sûr, cela limite votre calendrier éditorial aux seuls canaux que vous alimentez depuis votre logiciel de gestion de contenu.

Edit Flow pour WordPress

Ici, nous prendrons l’exemple de Edit Flow pour WordPress, un plugin qui ajoute un calendrier éditorial et quelques fonctionnalités de gestion avancée de la création de contenu en équipe. Il ne semble pas activement développé ou maintenu en ce moment malheureusement. Cependant, il semble bien fonctionner au moment où j’écris ces lignes (30/12/2024)

Le plugin WordPress Edit Flow permet d’organiser la production de contenu directement dans votre site WordPress. Une fois le plugin installé et activé, vous pourrez accéder à la fonctionnalité de calendrier éditorial dans le tableau de bord. Ce calendrier vous offre une vue d’ensemble mensuelle où vous pouvez planifier vos articles en les glissant-déposant à la date de publication souhaitée.

Calendrier éditorial dans Edit Flow pour WordPress
Calendrier éditorial dans le plugin Edit Flow pour WordPress

Chaque article peut être attribué à un auteur. Chacun a également un statut (comme « Brouillon », « En attente d’approbation » ou « Prêt à publier »). Des statuts personnalisés peuvent être ajoutés pour adapter le flux de travail à vos besoins comme, par exemple, les étapes comme « À illustrer », « À relire » ou « En révision ».

Edit Flow propose aussi des groupes éditoriaux pour assigner des responsabilités spécifiques à certain·es contributeur·rices, ainsi que des notes éditoriales pour échanger des commentaires et consignes directement sur chaque article.

PublishPress Planner pour WordPress

PublishPress Planner pour WordPress semble être basé sur Edit Flow. Il reprend de nombreuses fonctionnalités de celui-ci. Il fait partie de toute une suite de plugins PublishPress qui étend les capacités de WordPress pour l’adapter aux processus éditoriaux les plus complexes. Les plugins de cette suite sont disponibles gratuitement dans des versions de base et leurs versions complètes sont payantes.

Remplir son calendrier éditorial

Quelles que soient les solutions techniques choisies, la mise en place du calendrier éditorial n’est que la première étape. Ensuite, il convient de le remplir et de l’utiliser pour planifier des publications.

Les sources de bonnes idées

Pour remplir un calendrier éditorial, on pourra se baser sur plusieurs sources. On considère d’abord…

  • l’actualité de l’organisation (rapports trimestriels, mise sur le marché de nouveaux produits, récoltes de fond, présence dans des foires et conférences, etc.); puis…
  • celle des clients et des partenaires dont vous avez le droit de parler (lancement de partenariats, livraison de projet, etc.);
  • l’actualité du secteur d’activité (foires et conférences, remise de prix, publication de rapports par de grandes firmes de consulting, etc.);
  • et enfin, de l’actualité générale, des mois thématiques, des journées mondiales, et des hashtags hebdomadaires sur les réseaux sociaux.

Si vous lisez l’anglais, je vous conseille de lire «Wrap Your Content Around Regular Events» pour en apprendre plus et avoir des exemples.

Comment choisir quels contenus créer ?

Si vous avez pris le temps de faire les recherches et le travail nécessaires pour établir une stratégie de contenu complète, faire le tri entre les contenus que vous voulez publier et ceux que vous mettrez de côté devrait être facile.

Si, au contraire, vous n’avez pas mis en place de stratégie de contenu, je vous encourage à commencer ce travail tout de suite. Mais en attendant les résultats, une planification imparfaite et un suivi imparfait des résultats valent toujours mieux que pas de planification et pas de suivi des résultats du tout.

Portes ouvertes aux insultes racistes et LGBTQIA-phobes sur les plateformes de Meta

Dans un billet de blog intitulé « More Speech and Fewer Mistakes » comportant une vidéo de Mark Zuckerberg et des textes signés par Joel Kaplan, Meta annonce mettre fin à leur programme de fact-checking et faire d’autres changements pour rendre licites et bienvenues toute une litanie de prises de paroles racistes et LGBTQIA-phobes.

Voici quelques articles en vrac à propos des changements annoncés :

Au-delà des pratiques de modération

Cela ne s’arrête malheureusement pas à ces changements de politiques sur la modération. C’est plus profond. Comme l’écrivait Jason Koebler dans 404media, Facebook a supprimé les designs aux couleurs trans et non-binaires de Messenger. L’empressement et l’enthousiasme avec laquelle Mark Zuckerberg jette en pâture les minorités sont affligeants.

Par ailleurs, Meta persiste et signe dans cette voie de l’abdication à l’administration Trump en mettant fin à ses programmes d’équité, de diversité et d’inclusion. 😲

Si les autorités européennes ne peuvent pas tordre le bras des entreprises de réseaux sociaux d’autres pays pour les forcer à adopter des standards de modération à peu près corrects, il ne nous restera pas d’autre choix que d’e ‘ encourager le développement des alternatives plus petites et plus interopérables.

Portes ouvertes aux bots chez Meta: l’invasion menace Facebook et Instagram

Connor Hayes, vice-président des produits pour l’intelligence artificielle générative pour Meta, a fait des déclarations inquiétantes au Financial Times en fin de semaine dernière. Selon ses déclarations, Meta envisagerait d’intégrer ses propres bots conversationnels à la plateforme comme des utilisateur·rices. Leur espoir semble être de renforcer la croissance sur le marché américain. Auprès des jeunes notamment. Comme toute déclaration de ce genre, il s’agit aussi d’un ballon d’essai pour jauger la réaction du public et des marchés financiers. Si cette perspective vous déplaît, il faut donc le faire savoir sans attendre.

Les faux·sses utilisateur·rices sont déjà un problème sur les plateformes de Meta, Instagram et Facebook. Particulièrement pour les annonceurs qui paient de plus en plus cher pour avoir des interactions avec des utilisateur·rices de chair et de sang. Si les propres bots de l’entreprise ajoutent à ces difficultés et interagissent avec les publicités, cela risque de pousser les annonceurs vers d’autres canaux.

👉 Article en anglais de Rolling Stone Magazine: « Facebook and Instagram to Unleash AI-Generated ‘Users’ No One Asked For »

👉 Reprise en français par LesNews.ca

Bien préparer sa communication et son marketing numérique pour 2025

Les sujets et le ton général des conversations en ligne (et hors-ligne) va continuer de changer rapidement sous le coups de brusques changements sociaux, politiques et économiques. Avec le retour au pouvoir de Donald Trump, les crises politiques que traversent la France et l’Allemagne, notamment, l’année 2025 promet encore une grande incertitude. Pour prendre en compte ce manque de stabilité dans notre communication et notre marketing numérique en 2025, nous continuerons d’investir en priorité dans les canaux que l’on maîtrise: nos propres sites web et nos propres listes d’e-mail. Et nous garderons un œil sur le éléments suivants…

Les IA génératives

Les intelligences artificielles génératives (LLMs) continuent à être adoptées par de plus en plus de professionnel∙les de la communication.

Elles peuvent se montrer d’une grande aide si on sait les utiliser avec discernement. Elles se montrent utiles pour proposer des améliorations pour certains contenus ou des manières de les adapter à divers publics. En 2025, il restera important de continuer à en tirer parti avec intelligence et parcimonie. «ChatGPT en entreprise», le livre de Matthieu Corthésy offre une bonne introduction à leur utilisation dans le milieu professionnel si vous les découvrez.

Cela étant dit, il convient d’être prudent. Les montants astronomiques investis dans ce secteur dépassent de très loin les perspectives de rentabilité de ces entreprises. Ni OpenAI ni les autres services en ligne basés sur des LLMs n’ont de modèles économiques à la hauteur de leurs ambitions. Il n’est pas exclu que le soufflé de la hype retombe en emportant des pans entiers de ce secteur. N’oubliez donc pas comment faire votre travail sans l’aide de ces outils.

Saturation

Les IA génératives vont aussi continuer à aggraver la saturation du web en spam. Les spammeurs génèrent de grands volumes de contenus de mauvaise qualité avec des LLMs. Souvent, en paraphrasant des articles écrits par des êtres humain∙es. La paraphrase à des fins de SEO avait déjà des effets néfastes lorsqu’elle était artisanale. En atteignant des volumes industriels, elle menace de noyer tous les contenus humains du web.

Pour nous démarquer, nos stratégies de contenu et nos stratégies éditoriales devront être encore plus soignées. D’une part, les formats et les angles proposés devront être originaux. D’autre part, la distribution du contenu devra aussi être réfléchie en investissant sur les bonnes plateformes (site web, e-mail, réseaux sociaux choisis avec discernement).

Fragmentation des audiences sur les réseaux sociaux

Le grand éclatement des audiences dont je prévenais déjà en préparant 2024 se confirme. Les gens se détournent de la plateforme X (anciennement connue sous le nom de Twitter) pour ouvrir des comptes sur Threads, Mastodon ou Bluesky. Depuis l’élection aux États-Unis, Bluesky semble avoir le vent en poupe. Cependant, les audiences ne se rassembleront plus toutes au même endroit avant un très long moment.

Plateforme X

La situation sur la plateforme X (anciennement connue sous le nom de Twitter) continue de se dégrader. Et une amélioration en 2025 est peu probable.

Pratiques anti-liens

Tous les réseaux sociaux limitent la visibilité des billets contenant des liens externes. Cette pratique atteint des sommets avec la plateforme X (anciennement connue sous le nom de Twitter). J’ai toujours trouvé cette pratique particulièrement déplaisante. Elle est contraire aux principes fondateurs mêmes du web. Il faudrait, au contraire, «Favoriser les liens» comme l’explique mon billet. Nous avons appris récemment que cette pratique était voulue par Elon Musk. Pour garder les gens sur son service ou pour empêcher la circulation d’informations sourcées.

Proximité avec l’extrême droite

Les pratiques de modération et les choix algorithmiques de la plateforme favorisent l’extrême droite et ont joué un rôle dans la nouvelle élection de Donald Trump. La Radio Télévision Suisse a fermé tous ses comptes sauf son compte institutionnel principal. Après l’élection, plusieurs médias ont fermé leurs comptes sur la plateforme dont le quotidien britannique The Guardian et le journal espagnol La Vanguardia.

Par ailleurs, le fait qu’Elon Musk aura des responsabilités au sein du gouvernement de Donald Trump ajoute à l’inquiétude quant à l’avenir de la plateforme X (anciennement connue sous le nom de Twitter). D’une part, son attention sera accaparée par une activité supplémentaire et, d’autre part, une frontière poreuse entre l’entreprise et l’administration laisse craindre des dérives toujours plus importantes dans la modération et dans le traitement des données personnelles.

Partir ou rester?

Beaucoup de personnes et d’institutions quittent la plateforme. Rester investi sur la plateforme X (anciennement connue sous le nom de Twitter) est un choix qui risque de devenir de plus en plus difficile à justifier au cours de l’année 2025. Pour certain∙es, le désinvestissement sera de ne plus poster que de la promotion. Pour d’autres, il s’agira de fermer le compte et ne pas regarder en arrière. Si vous restez sur la plateforme X (anciennement connue sous le nom de Twitter), soyez bien au courant des objectifs qui vous y poussent et préparez un plan de sortie pour le moment où ces objectifs ne pourraient plus être remplis sur le réseau social d’Elon Musk.

N’abandonnons pas Mastodon

Certaines institutions et organisations déçues de leurs audiences et de leur impact sur Mastodon abandonnent prématurément le Fédiverse. C’est le cas, par exemple, de la Chancellerie fédérale. Ces institutions font, à mon avis, une grave erreur. S’attendre aux mêmes chiffres d’audience atteints sur la plateforme X (anciennement connue sous le nom de Twitter) est absurde. D’une part, cela veut dire qu’on croit les chiffres d’audience reportés par X et, d’autres part, qu’on pense mesurer avec précision la portée des publications sur Mastodon.

De plus, c’est ignorer (ou feindre d’ignorer) que Mastodon est une alternative prometteuse aux services de grandes entreprises. La force de Mastodon réside dans les motivations des développeurs, des hébergeurs et des modérateurs d’instances. Ils ne cherchent pas la rentabilité financière directe. Or les autres opérateurs de plateforme de micro-blogging comme Threads et Bluesky devront verser des dividendes à leurs investisseurs·euses tôt ou tard. Ils seront ainsi poussés à faire des choses qui iront contre les intérêts de leurs utilisateurs·rices.

Sérieusement, merde à l’engagement

L’éclatement des audiences sur différents services et la difficulté grandissante de mesurer les impressions nous offrent l’occasion de réfléchir différemment à nos pratiques de communication et de marketing – sur les réseaux sociaux et au-delà. Nous ne participons pas aux discussions en ligne pour des impressions et des «J’aime», en définitive.

David Dylan Thomas a présenté «No, Seriously, F**k Engagement: Building a More Human Web» à la conférence «beyond tellerrand» à Düsseldorf. Si vous comprenez l’anglais. je vous incite à regarder sa présentation. Elle pousse vraiment à penser toutes ces questions différemment.

Conclusion

En conclusion, nous devrons encore faire preuve de sang-froid et de sagacité pour faire passer les messages de nos clients et de nos employeurs en 2025. Nos plans devront prendre en compte les incertitudes et il conviendra de jouer la sécurité en pariant sur les canaux que nous maîtrisons, nos propres sites web et l’e-mail. Les conseils que je présentais l’an dernier restent donc d’actualité. Et vous, comment voyez-vous l’année 2025?

«Extremely Online : The Untold Story of Fame, Influence, and Power on the Internet» de Taylor Lorenz

Par une belle journée, je me suis assis sur un banc public. Je me suis forcé à parcourir le deuxième tiers du livre de Taylor Lorenz, « Extremely Online : The Untold Story of Fame, Influence, and Power on the Internet » (Extrêmement en ligne : l’histoire inédite de la célébrité, de l’influence et du pouvoir sur Internet). 📖 Lire ce livre m’a tellement crispé que je me suis froissé un muscle et que je n’ai pas pu marcher pendant une semaine. La dissonance entre son ton enjoué et les horreurs qu’elle relate est à ce point exaspérante. C’est une tragédie écrite comme un triomphe. Comment peut-on voir l’état du web en ce moment et ne pas penser, « Nous avons pris un mauvais virage quelque part » ?

Ce livre explique comment les entreprises de médias sociaux et leurs utilisateurs les plus avides d’attention se sont réunis pour ruiner Internet de manière irrémédiable. Les chercheurs d’attention les plus extrêmes se sont hissés au sommet, ont attiré l’attention de millions de personnes avec un contenu scandaleux et toxique, puis ont exigé que l’attention soit transformée en loyer. Et Taylor Lorenz raconte cette histoire comme s’il s’agissait du triomphe des CRÉATEURS.

Chercher les stars plutôt que des communautés saines

Les entreprises de médias sociaux auraient dû se concentrer sur la construction de communautés dynamiques où les gens se connectent et s’amusent ensemble, et écraser les opportunistes qui jouent avec le système pour obtenir des vues. Mais bien sûr, les gestionnaires et les investisseurs obsédés par la croissance du nombre d’utilisateur ne pouvaient pas le permettre.

Au lieu de cela, nous avons eu des systèmes de partage de revenus 💸. Ce sont les vraies stars du livre, il met à leur crédit de récompenser les meilleurs utilisateurs et de libérer la créativité (surtout dans l’efficacité pour accaparer l’attention).

Cette conclusion est aberrante. Le partage des revenus a peut-être aidé certains créateurs, mais il en a aliéné beaucoup d’autres. Et il a déclenché 🌊 des tsunamis de méchanceté cynique, de recherche d’attention néfaste et d’exploitation de contenus médiocres. À grande échelle.

Donc, non. Les commentaires élogieux sur ce livre ne sont pas justifiés. Vraiment. Ne lisez pas ça.

D’où vient le spam IA sur Facebook?

Jason Koebler a mené l’enquête pour 404 Media. Il a compris d’où viennent les impressionnants volumes d’images créées par l’IA sur Facebook. Facebook paie des créateurs en Inde, au Viêt Nam et aux Philippines pour spammer en postant des images IA bizarres. Des influenceurs YouTube les poussent à les fabriquer en se servant de guides et de prompts vendus sur Telegram.

Tout dans cette affaire est triste. Les influenceurs expliquant comment faire de l’argent de cette façon sont, semble-t-il, les seuls à s’enrichir. Les personnes qui tentent de gagner de quoi vivre avec leurs techniques ne voient que de maigres retours sur leur investissement. La génération de ces images sans grand intérêt et leur stockage ont un impact négatif énorme sur l’environnement. Les utilisateurs de Facebook gâchent leur attention en s’exposant à ce spam…

Trouver la date et l’heure d’une publication LinkedIn à partir de son URL

J’ai récemment découvert un outil incroyablement pratique qui extrait la date et l’heure d’une publication LinkedIn à partir son URL. Sur nos propres pages, on a plus besoin de passer par l’export au format Excel! Et on peut connaître l’heure de publication de posts d’autres pages que les nôtres 🙌✨ Dites adieu aux estimations en jours, semaines et mois, et obtenez des données précises. 🕒📅

👉 https://ollie-boyd.github.io/Linkedin-post-timestamp-extractor
(par Ollie Boyd via CatBagChairTablePenny sur Quora)

Favoriser les liens

Aujourd’hui, c’est le Community Managers’ Appreciation Day et nous fêtons les gestionnaires de communauté.

Communauté. Voilà encore un mot dont le sens est instable, élusif, changeant. L’ensemble des utilisat•eur•rice•s d’un produit forment-iels une “communauté”? L’ensemble des followers d’un•e influenc•eur•euse forment-iels une communauté? Franchement. Pas sûr.

Quoi qu’il en soit. Il faut bien que quelqu’un représente l’organisation dans les médias sociaux. Qu’ils forment ou non des communautés, les différents sites de médias sociaux ont des cultures et des codes qui changent. Leurs exigences algorithmiques en terme de contenus et d’interaction évoluent. Il vaut mieux être bien renseigné pour s’y conformer avec grâce. Se faire entendre dans le vacarme de millions de personnes et de marques qui essaient toutes de se faire entendre est une gageure.

Les débuts de la gestion de communauté

Je me souviens encore de l’époque, pas si lointaine, où on essayait de faire émerger le métier. On disait aux entreprises qu’elles devaient participer aux conversations en ligne d’égal à égal avec les gens. C’était le message du Cluetrain Manifesto ou encore du livre de Tara Hunt sur le capital social.

«Laissez tomber les mégaphones.», disait-on. «Parlez leur leur propre langage», ajoutait-on. Certaines de ces leçons sont encore d’actualité mais les choses ont beaucoup changé. Et les conséquences de nos choix sont de plus en plus claires. Avons-nous humanisé la communication des entreprises? Ou avons-nous forcé les individus à parler comme elles en les forçant à entrer en concurrence avec des professionnel•le•s?

Je me demande si nous n’avons pas collectivement fait une erreur en encourageant nos clients et nos employeurs à investir dans des plateformes fermées et non-interopérables. Celles et ceux que j’ai prévenu des risques ont toujours décidés de les prendre. J’aurais peut-être pu être plus convaincant mais j’en doute. Au final, on a offert aux plateformes un pouvoir immense et une opportunité d’extraire de faramineuses rentes de nos relations avec nos audiences.

Capturés par les grandes plateformes

Au début, enseigner un truc utile ou faire ressentir une émotion positive était récompensé très vite. On formait naturellement des liens avec les genssur Facebook, Tumblr ou Twitter. Une audience se constituait autour de ces prises de parole.

Progressivement, les plateformes ont changé le contrat de départ. Il a fallu se mettre à faire des publications sponsorisées pour espérer toucher l’audience qu’on avait assemblé. Les résultats des publicités à budget égal s’est mis à chuter d’année en année.

Cette altération du contrat liant les plateformes numériques et leurs utilisat•eur•rice•s a été très bien décrite par Cory Doctorow qui appelle cela “enshittification”.

Et ce mouvement a des conséquences très tangibles pour le web entier.

Les liens externes

Faire découvrir de nouvelles choses aux autres en partageant des liens a longtemps été une façon d’attirer de nouvelles•aux ami•e•s. Ainsi que des prospects, des client.e.s, etc. Aujourd’hui, il est indéniable que les plateformes limitent la circulation des liens pour garder leurs utilisat•eur•rice•s à rester sur leurs domaines.

Aujourd’hui, amener un volume de trafic significatif sur un article de blog depuis les réseaux sociaux sans promotion payante est devenu presque impossible. Le nombre d’impression organique pour une publication contenant un lien est très faible. Le nombre de clic, qui représente toujours une fraction des impressions, est d’autant plus faible encore.

Une fois que les visit•eur•euse•s sont sur notre site (surtout si on a dû payer pour avoir leur attention), il devient très tentant de ne pas mettre de liens externes vers d’autres sites pour tenter de garder leur attention le plus longtemps possible.

Cette évolution a fondamentalement changé la manière dont on partage des contenus en ligne. En décourageant les liens et leur partage, les plateformes appauvrissent la fonction de moteur de découverte du web dans son ensemble. Elles rendent le web moins amusant, moins riche et moins utile.

  1. Voir les millions d’autres sites qui existent sur le web comme des concurrents
  2. Mesurer le trafic en gains monétaires potentiels qu’on pourrait extraire des personnes qui nous lisent

Cela relève d’un mindset de pénurie. Cela n’a pas toujours été comme ça. Il y a de cela encore 15 ans, des sites destinés aux mêmes thématiques s’organisaient en “web rings et proposaient des tours guidés passant entre chacun d’entre eux en séquence.

La paraphrase et le SEO

Non seulement, on fait moins de liens vers d’autres sites. Mais, en plus, on paraphrase les contenus des autres domaines sur les nôtres.

On se concentre sur la capture du maximum de trafic en provenance des moteurs de recherche (SEO) à l’exclusion de toute autre considération. Ainsi, on préfère agréger et paraphraser les articles des concurrents pour leur passer devant sur les pages de résultats. Cette généralisation et cette banalisation de la paraphrase (ou même du plagiat) sont inquiétantes.

On court le risque de s’épuiser. Couvrir les choses qu’on fait le mieux et faire des liens vers le reste est plus efficace à long terme.

Surfer sur le web

«Surfer sur le web» est un vocable perdu, désuet, presque cringe. C’est le marqueur d’une époque révolue où la navigation sur le web était plus trépidante. On pouvait être emporté de domaines en domaines au gré des liens hypertextes par de grands élans de curiosité. La surprise et le plaisir de la découverte pouvaient nous pousser en avant pendant des heures.

L’enchaînement des sites web qu’on découvrait dans ces folles cavalcades à travers le web était totalement surprenant. C’était le résultat d’une alchimie étrange. Les aut•eur•rice•s choisissaient où pointaient leurs liens et notre curiosité nous guidait à travers ce dense réseau de pages.

Le web est un écosystème

Les grandes plate-formes, Meta en tête, ont détourné le plaisir de la découverte et de la surprise. Elles l’ont systématisé, automatisé, industrialisé sous forme d’algorithmes qui présentent des contenus à la chaîne pour maintenir les utilisat•eur•rice•s sur place au lieu de les envoyer découvrir d’autres horizons. Alors que nous avons migré vers le web pour lui échapper, les réseaux sociaux se rapprochent toujours plus de la télévision!

Aborder l’économie de l’attention sur le web uniquement à travers le prisme de la concurrence est une erreur fondamentale. Par bien des aspects, le web ressemble à une forêt.

Les végétaux et les champignons d’une forêt collaborent en s’échangeant des nutriments et des informations par leurs systèmes racinaires. Plus les réseaux racinaires sont denses et entremêlés, plus les échanges d’information et de nutriments entre tous les acteurs de l’écosystème sont fréquents. La densité du réseau et la fréquence des échanges renforcent tout l’écosystème.

Il en va de même pour la densité des liens entre les personnes ou entre les documents sur le web.

On charbonne dur, on créé des masses de contenus, on mesure les résultats, on modère les commentaires et on interagit avec les gens… Au delà de ces tâches quotidiennes, nous avons la responsabilité personnelle et collective de former le plus possible de connexions entre nos organisations et les gens pour un enrichissement mutuel.

Laissons-nous donc aller à faire plus de liens. La fragmentation des audiences qui suit les difficultés de Twitter et la généralisation d’ActivityPub sont des opportunités qui nous aideront à y parvenir.

Bien préparer sa communication et son marketing numérique pour 2024

Le futur est très incertain. Les plans de communication et de marketing numérique pour 2024 devront être souples pour pouvoir rapidement s’adapter aux bouleversements qui nous attendent. Devant ce flou, voici quelques éléments pour nourrir vos propres réflexions sur le sujet et affronter la nouvelle année avec confiance.

Multiplication des plateformes et fragmentation des audiences

La lassitude face aux médias sociaux progresse. Pour l’instant, cela dit, une présence significative sur ces plateformes reste indispensable. Cependant, les choses se compliquent. Par exemple, l’approche très «laissez-faire» de Twitter en terme de modération pourrait poser des problèmes d’image aux organisations qui y achètent de la publicité. Pour ma part, je réfléchirais à deux fois avant de proposer l’ouverture d’un nouveau compte Twitter aujourd’hui.

Les personnes qui quittent Twitter ont l’embarras du choix. Et les professionnel·le·s de la communication qui essaient de les atteindre aussi. Bluesky, Threads, Mastodon… et si on ouvre un compte Mastodon, sur quelle instance? On entre dans une période de multiplication des plateformes. Par conséquent, le choix des canaux n’est plus une évidence. Il convient de bien y réfléchir en fonction des audiences à atteindre et des messages-clés. Et aussi, dans une moindre mesure, du comportement des personnes qui les gèrent.

L’expérimentation est permise mais gardons à l’esprit qu’ouvrir un nouveau canal de communication est toujours bien plus facile que de le refermer. Soyez clairs avec vous-même, vos collègues et votre audience sur vos intentions. Pour exemple, la chancellerie fédérale suisse a annoncé en septembre l’ouverture d’une instance Mastodon pour les besoins de l’administration en précisant bien que l’expérience durerait une année avant de faire l’objet d’une réévaluation.

Investir dans son propre site web

Avec cette incertitude sur le destin de Twitter, la fragmentation des audiences et les autres problèmes liés aux réseaux sociaux, il est temps d’investir de façon volontaire pour améliorer la qualité et la souplesse de votre propre site, hébergé par des professionel·le·s, sur votre propre nom de domaine. De cette manière, vous pourrez toujours vous adapter quel que soit le destin des plateformes tierces que vous utilisez. Une approche intelligente, des contenus structurés et décrits dans un langage qu’un maximum d’humains et d’ordinateurs peuvent comprendre, vous permettront de toucher plus efficacement vos clients et vos prospects où qu’ils soient et de vous adapter rapidement où qu’ils aillent.

Structurer le contenu pour les humains et les machines

Investir dans une meilleure structuration du contenu et des mesures techniques pour le rendre plus compréhensible par les machines permet d’améliorer immédiatement la trouvabilité de vos informations (qui inclut mais s’étend au delà de l’optimisation pour les moteurs de recherche SEO). C’est aussi un investissement qui garantit plus de souplesse à votre communication et à votre gestion des assets numériques pour le futur.

Les recherches par la voix dans des assistants personnels continue de gagner en importance. De nouvelles méthodes de travail continuent d’apparaître et de prendre de l’importance notamment avec les agents basés sur des modèles d’apprentissage machine comme ChatGPT, Bard, Copilote (anciennement Bing Chat) ou encore Claude.

Ces assistants utilisent non seulement les données du web mais aussi de bases de données spécialisées (comme le Google Merchant Center pour la vente de produits) et autres. Plus vos contenus seront bien structurés, bien balisés et modulaires dans vos systèmes, plus il sera bon marché de les rendre visible et de les adapter pour de nouveaux usages.

Communiquer sur les valeurs

Parmi les autres tendances fortes en 2024, il y a la transparence sur les valeurs. Les prospects, les clients et les candidat.e.s aux postes à pourvoir seront encore plus sensibles aux valeurs affichées par l’organisation particulièrement en ce qui concerne son impact social et environnemental.

Attention, cependant. Cette communication doit être le reflet de véritables engagements. Le greenwashing, en particulier, est à proscrire. Il est de plus en plus dans le viseur d’associations de consommateurs, des autorités de régulation de la publicité et des pouvoirs publics de manière générale.

Être limpide sur la protection des données personnelles

Les gens accordent toujours plus d’importance à leurs données personnelles quand ils doivent choisir un prestataire de service. Les régulateurs aussi. En Suisse, la nouvelle loi sur la protection des données (nLPD) est entrée en vigueur en Septembre 2023. Si vous vous êtes mis en conformité avec le Règlement général sur la protection des données (RGPD) européen, les adaptations à faire seront modestes. Dans le cas contraire, vous devrez y consacrer du temps.

Au delà de la conformité, les organisations de toutes tailles doivent, par exemple, avoir un plan de communication en cas de fuite de données. En ce qui concerne les informations récoltées pour les activités marketing, je suis partisan de ne récolter que le strict nécessaire. Même dans ce cas, nous devons savoir ce que nous récoltons, comment nous protégeons les données, et en informer les personnes concernées.

Le langage clair

Plus nos contenus sont en concurrence avec une masse d’autres (générés de plus en plus souvent par des outils utilisant l’apprentissage machine), plus nous devons être rapidement compris. S’exprimer dans un langage clair et simple est plus que jamais indispensable. Un prospect qui ne nous comprend pas ira voir ailleurs.

Avec la publication de la norme ISO 24495-1:2023 concernant le langage clair en juin 2023, nous avons encore franchi une étape dans l’émergence d’une norme internationale en la matière. Cette norme doit encore être examinée et révisée avant d’être officiellement acceptée ou rejetée.

Norme internationale ou pas, progresser vers plus de clarté à l’écrit que ce soit par la formation à l’interne ou l’embauche de rédact·eur·rice·s est aussi un bon investissement en 2024.

En conclusion, j’espère que ces quelques éléments vous seront utiles pour monter vos plans de communication et de marketing numérique pour 2024. Je vous souhaite plein succès durant l’année à venir. N’hésitez pas à partager vos propres idées, réflexions et remarques dans les commentaires 🙌