Bien préparer sa communication et son marketing numérique pour 2025

Les sujets et le ton général des conversations en ligne (et hors-ligne) va continuer de changer rapidement sous le coups de brusques changements sociaux, politiques et économiques. Avec le retour au pouvoir de Donald Trump, les crises politiques que traversent la France et l’Allemagne, notamment, l’année 2025 promet encore une grande incertitude. Pour prendre en compte ce manque de stabilité dans notre communication et notre marketing numérique en 2025, nous continuerons d’investir en priorité dans les canaux que l’on maîtrise: nos propres sites web et nos propres listes d’e-mail. Et nous garderons un œil sur le éléments suivants…

Les IA génératives

Les intelligences artificielles génératives (LLMs) continuent à être adoptées par de plus en plus de professionnel∙les de la communication.

Elles peuvent se montrer d’une grande aide si on sait les utiliser avec discernement. Elles se montrent utiles pour proposer des améliorations pour certains contenus ou des manières de les adapter à divers publics. En 2025, il restera important de continuer à en tirer parti avec intelligence et parcimonie. «ChatGPT en entreprise», le livre de Matthieu Corthésy offre une bonne introduction à leur utilisation dans le milieu professionnel si vous les découvrez.

Cela étant dit, il convient d’être prudent. Les montants astronomiques investis dans ce secteur dépassent de très loin les perspectives de rentabilité de ces entreprises. Ni OpenAI ni les autres services en ligne basés sur des LLMs n’ont de modèles économiques à la hauteur de leurs ambitions. Il n’est pas exclu que le soufflé de la hype retombe en emportant des pans entiers de ce secteur. N’oubliez donc pas comment faire votre travail sans l’aide de ces outils.

Saturation

Les IA génératives vont aussi continuer à aggraver la saturation du web en spam. Les spammeurs génèrent de grands volumes de contenus de mauvaise qualité avec des LLMs. Souvent, en paraphrasant des articles écrits par des êtres humain∙es. La paraphrase à des fins de SEO avait déjà des effets néfastes lorsqu’elle était artisanale. En atteignant des volumes industriels, elle menace de noyer tous les contenus humains du web.

Pour nous démarquer, nos stratégies de contenu et nos stratégies éditoriales devront être encore plus soignées. D’une part, les formats et les angles proposés devront être originaux. D’autre part, la distribution du contenu devra aussi être réfléchie en investissant sur les bonnes plateformes (site web, e-mail, réseaux sociaux choisis avec discernement).

Fragmentation des audiences sur les réseaux sociaux

Le grand éclatement des audiences dont je prévenais déjà en préparant 2024 se confirme. Les gens se détournent de la plateforme X (anciennement connue sous le nom de Twitter) pour ouvrir des comptes sur Threads, Mastodon ou Bluesky. Depuis l’élection aux États-Unis, Bluesky semble avoir le vent en poupe. Cependant, les audiences ne se rassembleront plus toutes au même endroit avant un très long moment.

Plateforme X

La situation sur la plateforme X (anciennement connue sous le nom de Twitter) continue de se dégrader. Et une amélioration en 2025 est peu probable.

Pratiques anti-liens

Tous les réseaux sociaux limitent la visibilité des billets contenant des liens externes. Cette pratique atteint des sommets avec la plateforme X (anciennement connue sous le nom de Twitter). J’ai toujours trouvé cette pratique particulièrement déplaisante. Elle est contraire aux principes fondateurs mêmes du web. Il faudrait, au contraire, «Favoriser les liens» comme l’explique mon billet. Nous avons appris récemment que cette pratique était voulue par Elon Musk. Pour garder les gens sur son service ou pour empêcher la circulation d’informations sourcées.

Proximité avec l’extrême droite

Les pratiques de modération et les choix algorithmiques de la plateforme favorisent l’extrême droite et ont joué un rôle dans la nouvelle élection de Donald Trump. La Radio Télévision Suisse a fermé tous ses comptes sauf son compte institutionnel principal. Après l’élection, plusieurs médias ont fermé leurs comptes sur la plateforme dont le quotidien britannique The Guardian et le journal espagnol La Vanguardia.

Par ailleurs, le fait qu’Elon Musk aura des responsabilités au sein du gouvernement de Donald Trump ajoute à l’inquiétude quant à l’avenir de la plateforme X (anciennement connue sous le nom de Twitter). D’une part, son attention sera accaparée par une activité supplémentaire et, d’autre part, une frontière poreuse entre l’entreprise et l’administration laisse craindre des dérives toujours plus importantes dans la modération et dans le traitement des données personnelles.

Partir ou rester?

Beaucoup de personnes et d’institutions quittent la plateforme. Rester investi sur la plateforme X (anciennement connue sous le nom de Twitter) est un choix qui risque de devenir de plus en plus difficile à justifier au cours de l’année 2025. Pour certain∙es, le désinvestissement sera de ne plus poster que de la promotion. Pour d’autres, il s’agira de fermer le compte et ne pas regarder en arrière. Si vous restez sur la plateforme X (anciennement connue sous le nom de Twitter), soyez bien au courant des objectifs qui vous y poussent et préparez un plan de sortie pour le moment où ces objectifs ne pourraient plus être remplis sur le réseau social d’Elon Musk.

N’abandonnons pas Mastodon

Certaines institutions et organisations déçues de leurs audiences et de leur impact sur Mastodon abandonnent prématurément le Fédiverse. C’est le cas, par exemple, de la Chancellerie fédérale. Ces institutions font, à mon avis, une grave erreur. S’attendre aux mêmes chiffres d’audience atteints sur la plateforme X (anciennement connue sous le nom de Twitter) est absurde. D’une part, cela veut dire qu’on croit les chiffres d’audience reportés par X et, d’autres part, qu’on pense mesurer avec précision la portée des publications sur Mastodon.

De plus, c’est ignorer (ou feindre d’ignorer) que Mastodon est une alternative prometteuse aux services de grandes entreprises. La force de Mastodon réside dans les motivations des développeurs, des hébergeurs et des modérateurs d’instances. Ils ne cherchent pas la rentabilité financière directe. Or les autres opérateurs de plateforme de micro-blogging comme Threads et Bluesky devront verser des dividendes à leurs investisseurs·euses tôt ou tard. Ils seront ainsi poussés à faire des choses qui iront contre les intérêts de leurs utilisateurs·rices.

Sérieusement, merde à l’engagement

L’éclatement des audiences sur différents services et la difficulté grandissante de mesurer les impressions nous offrent l’occasion de réfléchir différemment à nos pratiques de communication et de marketing – sur les réseaux sociaux et au-delà. Nous ne participons pas aux discussions en ligne pour des impressions et des «J’aime», en définitive.

David Dylan Thomas a présenté «No, Seriously, F**k Engagement: Building a More Human Web» à la conférence «beyond tellerrand» à Düsseldorf. Si vous comprenez l’anglais. je vous incite à regarder sa présentation. Elle pousse vraiment à penser toutes ces questions différemment.

Conclusion

En conclusion, nous devrons encore faire preuve de sang-froid et de sagacité pour faire passer les messages de nos clients et de nos employeurs en 2025. Nos plans devront prendre en compte les incertitudes et il conviendra de jouer la sécurité en pariant sur les canaux que nous maîtrisons, nos propres sites web et l’e-mail. Les conseils que je présentais l’an dernier restent donc d’actualité. Et vous, comment voyez-vous l’année 2025?

«Extremely Online : The Untold Story of Fame, Influence, and Power on the Internet» de Taylor Lorenz

Par une belle journée, je me suis assis sur un banc public. Je me suis forcé à parcourir le deuxième tiers du livre de Taylor Lorenz, « Extremely Online : The Untold Story of Fame, Influence, and Power on the Internet » (Extrêmement en ligne : l’histoire inédite de la célébrité, de l’influence et du pouvoir sur Internet). 📖 Lire ce livre m’a tellement crispé que je me suis froissé un muscle et que je n’ai pas pu marcher pendant une semaine. La dissonance entre son ton enjoué et les horreurs qu’elle relate est à ce point exaspérante. C’est une tragédie écrite comme un triomphe. Comment peut-on voir l’état du web en ce moment et ne pas penser, « Nous avons pris un mauvais virage quelque part » ?

Ce livre explique comment les entreprises de médias sociaux et leurs utilisateurs les plus avides d’attention se sont réunis pour ruiner Internet de manière irrémédiable. Les chercheurs d’attention les plus extrêmes se sont hissés au sommet, ont attiré l’attention de millions de personnes avec un contenu scandaleux et toxique, puis ont exigé que l’attention soit transformée en loyer. Et Taylor Lorenz raconte cette histoire comme s’il s’agissait du triomphe des CRÉATEURS.

Chercher les stars plutôt que des communautés saines

Les entreprises de médias sociaux auraient dû se concentrer sur la construction de communautés dynamiques où les gens se connectent et s’amusent ensemble, et écraser les opportunistes qui jouent avec le système pour obtenir des vues. Mais bien sûr, les gestionnaires et les investisseurs obsédés par la croissance du nombre d’utilisateur ne pouvaient pas le permettre.

Au lieu de cela, nous avons eu des systèmes de partage de revenus 💸. Ce sont les vraies stars du livre, il met à leur crédit de récompenser les meilleurs utilisateurs et de libérer la créativité (surtout dans l’efficacité pour accaparer l’attention).

Cette conclusion est aberrante. Le partage des revenus a peut-être aidé certains créateurs, mais il en a aliéné beaucoup d’autres. Et il a déclenché 🌊 des tsunamis de méchanceté cynique, de recherche d’attention néfaste et d’exploitation de contenus médiocres. À grande échelle.

Donc, non. Les commentaires élogieux sur ce livre ne sont pas justifiés. Vraiment. Ne lisez pas ça.

D’où vient le spam IA sur Facebook?

Jason Koebler a mené l’enquête pour 404 Media. Il a compris d’où viennent les impressionnants volumes d’images créées par l’IA sur Facebook. Facebook paie des créateurs en Inde, au Viêt Nam et aux Philippines pour spammer en postant des images IA bizarres. Des influenceurs YouTube les poussent à les fabriquer en se servant de guides et de prompts vendus sur Telegram.

Tout dans cette affaire est triste. Les influenceurs expliquant comment faire de l’argent de cette façon sont, semble-t-il, les seuls à s’enrichir. Les personnes qui tentent de gagner de quoi vivre avec leurs techniques ne voient que de maigres retours sur leur investissement. La génération de ces images sans grand intérêt et leur stockage ont un impact négatif énorme sur l’environnement. Les utilisateurs de Facebook gâchent leur attention en s’exposant à ce spam…

L’archive 88×31

L’archive 88×31 constitue une forme d’archéologie numérique salutaire. Mis à jour le 24 juillet 2024, le site contient 31’119 boutons de 88×31 pixels uniques que booters a récupérés dans les archives de GeoCities compilées par l’incroyable Archive Team avant la disparition de l’hébergeur fin 2009.

Ce format réduit permettait de faire des boutons très légers. L’espace de stockage fourni gratuitement par Geocities était de 2 méga-octets et les vitesses de connexion des internautes étaient très faibles. Le plus léger présent dans l’archive pèse 87 octets et le plus lourd 392,9 kilo-octets.

Certains nostalgiques continuent de créer des boutons dans ces dimensions pour que leurs sites se démarquent du web commercial actuel. De toutes les façons, optimiser le code et les images des sites web reste très important. Les sites légers coûtent moins chers. Comme ils utilisent moins d’énergie, ils émettent moins de CO₂. De plus, ils fonctionnent mieux. Les performances comptent dans leur référencement sur les moteurs de recherche. Et un chargement très rapide des pages aide à capter l’attention des gens.

Un mystère continue pourtant de planer… Pourquoi 88 par 31 pixels ? Aucune raison évidente ne se fait jour. Il est difficile de répondre à cette question avec certitude. Le plus vieux bouton se trouvant dans l’archive indique «Netscape NOW!» et faisait partie d’une campagne de publicité. L’hypothèse de booters est donc que ce format a été décidé pour cette campagne pour Netscape.

Blackwell de NVIDIA, deux pas en arrière pour la transition énergétique

NVIDIA a présenté sa nouvelle plateforme d’entraînement de modèle pour l’apprentissage machine. Cette nouvelle plateforme appelée Blackwell consomme deux fois plus d’électricité que les précédentes. Cela va augmenter la consommation électrique des centres de calcul. Cette augmentation fulgurante empêche la transition énergétique. Les sources d’énergie décarbonées vont simplement venir s’ajouter aux sources émettrices de gaz à effet de serre qui resteront en service pour satisfaire la demande croissante.

John Loeffler, l’auteur de l’article, écrit: «Pour tous les autres, cependant, tout ce que j’ai vu, c’est la fin des derniers glaciers de la planète et les déplacements massifs de population qui résulteront du manque d’eau potable».

Ré-ensauvager Internet

Maria Farrell et Robin Berjon ont publié un essai (en anglais) dans NOEMA pour alerter sur le fait que la concentration du pouvoir dans les mains de quelques entreprises fragilise Internet d’un point de vue culturel mais aussi structurel et technologique. La sur-optimisation rend le système moins résilient face aux pannes et aux crises. Ils nous enjoignent à voir Internet comme un écosystème. D’après leur texte, nous devons utiliser les leçons apprises par les biologistes engagés dans la réparation d’écosystèmes pour mettre en place des lois et des règles.

Google embrasse l’intelligence artificielle

Thibault Prévost nous propose une chronique sur le grand virage que Google prend pour embrasser l’intelligence artificielle. Google, moteur de recherche en position dominante, cherche à fournir des réponses plutôt qu’un outil qui renvoie vers des pages. Leur obsession de garder les visit∙eur∙euse∙s pour eux va ajouter une nouvelle difficulté pour faire venir des personnes sur nos sites. Et leur enthousiasme débridé pour les Large Language Models qui concoctent des réponses fausses et souvent dangereuses va, à coup sûr, faire encore baisser le niveau de confiance en ligne. On est pas aidé∙e∙s. En tous les cas, nous entrons dans une période intéressante…

Bullet Journal: utiliser un carnet de notes pour organiser son travail

Dans les bureaux «sans papier» où j’évolue, mon carnet de note et la manière dont je l’utilise étonne parfois. Le système Bullet Journal dont je parle plus bas est, semble-t-il, moins répandu que je le pensais. C’est une méthode d’organisation qui m’aide beaucoup au quotidien, au bureau comme à la maison. Peut-être pourra-t-elle vous servir aussi…

Pourquoi prendre un carnet?

J’essaie régulièrement de m’adapter au bureau «sans papier». On me prête un Mac, en ce moment, alors j’ai encore récemment tenté de tout faire dans «Notes» en dactylographiant avec la police Menlo. Oh-oh. Mais quelle que soit la police ou les outils numériques mis à ma disposition, je ne parviens jamais à proscrire totalement les notes manuscrites.

Dès que les projets et les tâches commencent à s’accumuler, l’expérience m’a appris à revenir aux outils et aux méthodes ayant fait leurs preuves. Papier et stylo.

Les feuilles volantes ont tendances à se multiplier sans cesse, se couvrir de gribouillages, se perdre, etc. Les classeurs permettent de mettre les feuilles ensembles et d’en changer l’ordre mais ils sont volumineux et lourds. Ce n’est pas très adapté aux modalités hybrides du travail contemporaines où l’essentiel de notre matériel doit tenir dans un sac à dos.

Je me souviens qu’à une époque, j’utilisais un Hipster PDA soit un ensemble de bristols A6 et de séparateurs en carton maintenu ensemble par une broche en métal. Cette méthode inventée ou popularisée par Merlin Mann est très efficace lorsque le fait de ne pas pouvoir réordonner les pages de vos carnets vous cause des soucis.

Le carnet A5, lui, offre plus de place. Il peut être acheté prêt à l’emploi. De plus, il est relativement compact et ne devient pas plus encombrant avec le temps. D’une part, mes notes y sont (généralement) propres et soignées. Elles restent ensembles. Et, d’autre part, les pages d’un carnet A5 sont un canevas idéal pour réfléchir et planifier sans contrainte.

Capturer toutes les tâches

Les tâches naissent de multiples façons. Certaines tâches découlent d’emails, d’autres encore émergent en réunion et se retrouvent dans mes notes. Chacun de ces endroits sont ce que David Allen, inventeur de la méthode «Getting Things Done», appelle des in-baskets. Il s’agit de traiter les informations qui entrent par ces canaux, de décider quelles actions entreprendre et dans quel ordre. Ensuite, certaines tâches peuvent entrer dans le logiciel de gestion de projet partagé. D’autres ont une granularité trop fine pour y être ajoutées. Mon carnet me permet de capturer toutes les tâches, au niveau de granularité qui me convient. Sans en laisser échapper une seule.

Évidemment, un carnet seul ne permet pas d’arriver à un tel résultat. Je me sers de la méthode appelée Bullet Journal ou BuJo pour tirer le meilleur parti de mes carnets. Cette méthode d’organisation mise au point par Ryder Carroll, un designer de produits numériques vivant à Brooklyn, New York est souple et adaptable à toutes les situations.

Les éléments de mon Bullet Journal

Je vous conseille de prendre un carnet A5 aux pages numérotées. Si vous souhaitez vous lancer, procurez-vous un Leuchtturm1917. Personnellement, je préfère la version pointillée qui offre un bon compromis entre les petits carreaux et les pages entièrement blanches. Le Leuchtturm1917 est moins cher qu’un Moleskine et reste de très bonne facture.

L’index

Je réserve un certain nombre de pages au début ou à la fin pour la constitution d’un index. Cela permet de retrouver vos notes plus simplement. Les carnets Leuchtturm1917 ont des pages déjà réservées à cet effet.

De plus, pour ne pas se perdre dans le carnet, je fais fréquemment des renvois entre les pages traitant du même sujet. Cela permet de contourner toutes les difficultés créées par le fait qu’on ne puisse pas changer l’ordre des pages.

La liste des projets

La liste maîtresse est la liste de tous les projets dans lesquels j’interviens. J’utilise une définition très large du mot «projet» proposée par David Allen: toute tâche qui nécessite plus d’une seule action est déjà un projet.

Les listes de tâches

Comme leur nom l’indique, il s’agit de listes des tâches à accomplir. Il peut en exister des mensuelles, hebdomadaires ou journalières.

Le future log

Au début de l’année, où au commencement d’un nouveau carnet, je réserve quatre pages pour faire un calendrier. Chaque page est coupée en 3 sections égales. Chaque section représente un mois. J’y mets les échéances importantes et les tâches que j’aurai à accomplir durant un mois spécifique.

Photo de future log dans mon Bullet Journal personnel

Le même format de calendrier peut d’ailleurs aussi servir pour planifier un calendrier éditorial pour un site web ou des comptes de réseaux sociaux.

Les puces (ou bullets)

Il existe aussi tout un système de symboles utilisés pour différencier les éléments de listes (tâches, événements, rendez-vous, pensées). Vous pourrez trouver l’explication complète de ces puces en français dans le guide Bullet Journal de Everlaab. Même si elles donnent leur nom à tout le système, personnellement, je les utilise très peu.

Les actions récurrentes pour garder son Bullet Journal au top

Après chaque réunion, je revois mes notes pour y dénicher toutes les actions à entreprendre et les recopier dans ma liste de tâches.

Chaque fin de semaine, je revoie la liste des projets. Pour chaque projet, je m’assure que je suis au clair sur la manière de le faire avancer et j’inscris la prochaine action à entreprendre dans la liste des tâches pour la semaine suivante.

Chaque début de mois, je transfère les tâches encore ouvertes et celles du calendrier future log sur la liste des tâches de ce mois.

Le Bullet Journal comme manifestation physique de l’organisation

Un Bullet Journal bien tenu a aussi comme avantage d’être un signe extérieur d’organisation et de rigueur intellectuelle. Des notes écrites avec soin et structure, des passages soulignés à la règle… tout cela donne une impression de sérieux et inspire confiance. Bien sûr, cette impression n’est utile que lorsque des résultats concrets sont visibles en dehors du carnet.

Pour nous, travaill∙eur∙euse∙s du monde du numérique, dont la productivité reste souvent confinée dans des systèmes de symboles et dans le royaume des abstractions, mettre une coche ✔ à côté d’une tâche accomplie est toujours très agréable. Le faire dans un carnet permet de détourner les yeux de son écran quelques instants entre les tâches. C’est appréciable.

A la fin de la journée, de la semaine ou du mois, on peut voir et toucher les progrès accomplis. En passant le bout des doigts sur une page bien travaillée, on sent les bosses et les creux fait par la pointe du stylo-bille. A mesure que l’encre sèche et que les fibres du papier reprennent leur place, la sensation offerte en caressant la page change.

Trouver la date et l’heure d’une publication LinkedIn à partir de son URL

J’ai récemment découvert un outil incroyablement pratique qui extrait la date et l’heure d’une publication LinkedIn à partir son URL. Sur nos propres pages, on a plus besoin de passer par l’export au format Excel! Et on peut connaître l’heure de publication de posts d’autres pages que les nôtres 🙌✨ Dites adieu aux estimations en jours, semaines et mois, et obtenez des données précises. 🕒📅

👉 https://ollie-boyd.github.io/Linkedin-post-timestamp-extractor
(par Ollie Boyd via CatBagChairTablePenny sur Quora)