Dans un billet de blog intitulé « More Speech and Fewer Mistakes » comportant une vidéo de Mark Zuckerberg et des textes signés par Joel Kaplan, Meta annonce mettre fin à leur programme de fact-checking et faire d’autres changements pour rendre licites et bienvenues toute une litanie de prises de paroles racistes et LGBTQIA-phobes.
Voici quelques articles en vrac à propos des changements annoncés :
- Leaked Meta Rules: Users Are Free to Post “Mexican Immigrants Are Trash!” or “Trans People Are Immoral” par Sam Biddle pour The Intercept,
- Meta retreats from fact-checking content: what it means for businesses par Carl Franzen pour VentureBeat,
- Meta Announces a New, Trump-Friendly Fact-Checking Policy par Anna Merlan pour Mother Jones,
- Meta is ushering in a ‘world without facts’, says Nobel peace prize winner, une entrevue avec Maria Ressa menée par Dan Milmo dans The Guardian,
- Google searches for deleting Facebook, Instagram on the rise after Meta ends fact-checking par Rebecca Bellan pour TechCrunch,
- Fake headlines flood Facebook after fact-checkers dropped — including ‘Zuckerberg dead’ par Sarah K. Burris pour RawStory
Au-delà des pratiques de modération
Cela ne s’arrête malheureusement pas à ces changements de politiques sur la modération. C’est plus profond. Comme l’écrivait Jason Koebler dans 404media, Facebook a supprimé les designs aux couleurs trans et non-binaires de Messenger. L’empressement et l’enthousiasme avec laquelle Mark Zuckerberg jette en pâture les minorités sont affligeants.
Par ailleurs, Meta persiste et signe dans cette voie de l’abdication à l’administration Trump en mettant fin à ses programmes d’équité, de diversité et d’inclusion. 😲
Si les autorités européennes ne peuvent pas tordre le bras des entreprises de réseaux sociaux d’autres pays pour les forcer à adopter des standards de modération à peu près corrects, il ne nous restera pas d’autre choix que d’e ‘ encourager le développement des alternatives plus petites et plus interopérables.